Cameroun - Yaoundé: L’école publique de Meyo fermée pour risque d’effondrement

Par Frédéric NONOS | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 27-Feb-2021 - 12h06   3193                      
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Ecole publique de Meyo Facebook
L’instruction a été donnée par le sous-préfet de Yaoundé 4e, Samuel Nokuri Nokpa.

Depuis plus d’une semaine, l’école publique de Meyo dans l’arrondissement de Yaoundé 4 est fermée. La décision a été prise par le sous-préfet de cette unité administrative qui craint l’éboulement de cette école. En effet, apprend-on, elle fortement impactée par les travaux de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen qui ont rongé ses fondations. Du coup, les élèves exposés au risque d’effondrement des bâtiments ainsi qu’à d’autres accidents.

« Nous vivons dans l’insécurité totale avec nos élèves. Les travaux du chantier de l’autoroute nous perturbent énormément et nous ne parvenons même plus à dispenser les cours. Trop de bruits, les élèves peuvent même tomber derrière l’école, là où les engins creusent et perdre leur vie », alerte à la Crtv, Florence Nsom, directrice Groupe I.

Au vu de l’ampleur de la situation, les riverains se proposent de mettre à la disposition de l’Etat, un site pour le recasement de l’école comme le souligne, Sa Majesté Laurent Claude Mani, chef de 3ème degré « J’ai reçu les instructions du sous-préfet. De cet entretien il était question prioritairement de mettre les enfants en sécurité. Ce qui prime, c’est la sécurisation des enfants et des lieux. Avant tout, il faut fermer l’école, faire en sorte que les enfants ne puissent pas suivre les cours tant qu’il y a les travaux. Et derrière, nous travaillons d’arrache-pied pour trouver un site pour pouvoir installer provisoirement l’école en attendant la fin des travaux ».

C’est dans le souci de préserver la vie des 500 élèves cette école que le sous-préfet de Yaoundé 4, Samuel Nokuri a instruit sa fermeture. Cependant, comment va se passer le reste de l’année scolaire pour les élèves de l’école publique de Meyo, notamment ceux des classes d’examen ? S’interrogent des parents qui attendent une réponse urgente des autorités.

Auteur:
Frédéric NONOS
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