Déshabillée en plein marché Central !

Par | Cameroon-Info.Net
Yaoundé - 08-Jan-2001 - 08h30   60752                      
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Surprise en flagrant délit de vol d'habits à l'étalage pour préparer son réveillon, elle a été mise en tenue d'Eve...
Quand les fêtes de fin d'année approchent, certaines de nos soeurs pensent que tous les moyens sont bons pour satisfaire leurs besoins vestimentaires. Selon elles, Machiavel aurait raison de dire que la fin justifie les moyens. Dans le répertoire, certaines escroquent et trompent pour obtenir leur tenue de fête; d'autres se livrent à certaines pratiques peu recommandées pour être dans les conditions requises; d'autres enfin trouvent que la solution de facilité est le voler à l'étalage. Une fille a justement opté pour cette solution et fut prise au piège dans la honte publique. Le marché Central de Yaoundé fut le théâtre d'un spectacle inhabituel le 30 décembre 2000. Une fille a été déshabillée dans ce marché du coté de la Montée Ane Rouge. La jeune fille a été prise en flagrant délit de vol de vêtements le samedi 30 décembre 2000. Mlle M. P. a quitté le quartier Obili à bord d'un taxi (apparemment en course) et a rejoint le marché Central. Le taximan avait garé son véhicule sur le côté et attendait sa "cliente" qui a disparu dans la foule. Le taximan était-il son mari ou son copain ? Nul ne sait avec précision. En tout cas Mlle M. P. était rentrée au marché comme pour faire ses dernières emplettes avant la fête. Elle s'était dirigée vers une commerçante de prêts-à-porter pour se servir. Comme les autres clients, elle faisait semblant d'examiner les vêtements pour faire son choix. Mais profitant de la distraction de la vendeuse, la demoiselle avait soutiré une robe "classe". Satisfaite de son opération, elle était allée déposer son butin dans le taxi. Seulement, elle voulait trop gagner. Elle était repartie chez la même vendeuse et avait dérobé une autre. Mais malheureusement, une autre commerçante voisine observait ses mouvements. Elle avait fait signe à sa collègue. La victime se mit alors à crier "au voleur". Mlle M. P. était prise, la main dans le sac. Les marchands venus de tous les côtés l'avaient saisie avec la deuxième robe entre les mains. Si la propriétaire du magasin avait crié de ne pas porter la main sur elle, les gens qui l'avaient encerclée ne l'entendaient pas de cette oreille. Ils avaient commencé à la bastonner. Sa seule chance selon certains avait été le fait qu'elle soit une fille. Si elle était un garçon, ils lui auraient foutu une belle tannée. On a déjà vu des cas où le voleur est immolé vivant. Néanmoins, on avait déshabillé Mlle M. P. et déchiré tous ses vêtements jusqu'aux dessous. Les parties les plus intimes étaient mises à nu. Des femmes tentaient de la couvrir avec des pagnes. Mais les hommes les déchiraient furieusement. La jeune fille essayait alors de se cacher derrière des femmes pour dissimuler sa nudité, mais la plupart l'évitaient comme la peste craignant parfois d'être prises à parti. Le chauffeur de taxi assistait à la scène sans mot dire. Mlle M. P., elle soutenait pourtant mordicus que l'homme était son mari. Mais ce dernier niait avec vigueur. Toujours est-il que c'est le taximan qui a transporté Mlle M. P. au commissariat de police.




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