Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) répond à Nourane Foster et Cie. En réaction au communiqué publié le 12 Août 2022 par un collaborateur de la députée-femme d’affaires lequel présente le correspondant de France 24 Tony Michael Menga comme un « journaliste à gages », le SNJC sous la plume de sa nouvelle présidente nationale Marion Obam, publie ce samedi après-midi un communiqué intitulé « à propos du communiqué injurieux de l’entreprise Nourishka ».
D’entrée de jeu, la principale organisation syndicale du secteur des médias au Cameroun relève « l’expression douteuse » communiqué signé le 12 Août 2022 par le sieur Daniel Mbe, chef de produit de l’entreprise. Le SNJC « constate la mauvaise foi générale dont est imbibé ce qui est ici présenté comme étant un communiqué de presse et dans lequel on traite avec beaucoup de légèreté une question de santé publique en tronquant la vérité car la FDA (Food and Drug Administration) homologue les prix commercialisés sur le marché américain». Le Syndicat se dit « choqué » par la volonté de l’entreprise de « rendre la presse responsable de sa turpitude ». L’organisation dénonce de ce fait et ce « énergiquement la tentative de corruption effectuée sur les journalistes de France 24 ». Elle se dit étonnée de savoir que Nourishka ignore les usages en matière de publi-reportages autant que le fait qu’elle « insinue que le journaliste n’est pas à son premier forfait se soit ouverte à lui pour, a posteriori, demander qu’une enquête soit ouverte sur sa moralité ».
Le SNJC invite les journalistes à mener une enquête « poussée » sur les activités de Nourishka, « responsabilité sociale oblige ». Enfin, il « rappelle à tous les journalistes et travailleurs des médias qu’ils ont intérêt à adhérer au SNJC pour une défense grégaire de la profession et ceux qui l’exercent »