Cameroun – Affaire Malicka : Le journaliste Martin Camus Mimb, l’un des accusés, regrette de n’avoir pas demandé pardon à la victime

Par Yannick A. KENNE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 03-Feb-2022 - 10h39   8075                      
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Martin Camus Mimb Martin Camus Mimb
L’homme de medias a subi un interrogatoire des avocats de la plaignante au cours de l’audience du mercredi 2 février 2022 au Tribunal de première instance de Bonanjo.

Dans sa parution de ce jeudi 3 février 2022, le quotidien Le Jour indique que « les débats clos dans l’affaire Camus Mimb », et ceci est la quintessence de l’audience du mercredi 2 février 2022 au Tribunal de première instance de Bonanjo à Douala, région du Littoral. A l’occasion, le journaliste Martin Fleur Mimb, plus connu sous le nom de Martin Camus Mimb, a été soumis à un interrogatoire par les avocats de la plaignante, qui l’accuse, ainsi que son acolyte Wilfried Eteki, de « publications obscènes, proxénétisme, diffamation, déclarations mensongères, cybercriminalité ».

Le journal de Haman Mana rapporte que le promoteur de Radio Sport Info (RSI) a, au cours de cet exercice, dit ses regrets, de n’avoir demandé pardon qu’à l’opinion publique au déclenchement de cette affaire, et pas également à la victime. « Le journaliste, conscient de sa casquette d’homme public et de sa responsabilité morale, avait demandé pardon à l’opinion nationale et internationale. Ce, dans le but de sauver autant que faire se peut l’image écornée de son entreprise. Aujourd’hui, il regrette et se désole de n’avoir pas fait autant à l’endroit de Malicka Sango Bayémi », lit-on dans ce journal.

Martin Camus Mimb a également nié être l’auteur de la diffusion des vidéos de cette sextape sur les réseaux sociaux. Aussi avait-il nié d’avoir eu les rapports sexuels avec la jeune Bayemi, alors que son compagnon, Wilfried Eteki, au cours de son interrogatoire le 31 janvier dernier, avait révélé qu’ils avaient tous deux eu des rapports sexuels avec la jeune fille, après avoir bu du whisky. L’audience a été renvoyée au 10 février prochain, pour les réquisitions du ministère public.

Auteur:
Yannick A. KENNE
 @yanickken39
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