Au Cameroun, la consommation de drogues dures et des psychotropes a la peau dure. Dans les écoles, les quartiers, et même dans les zones rurales de nombreux camerounais (Jeunes et adultes) succombent à l’attrait de ces substances illicites au fur et à mesure que les jours défilent. Le mal est profond au point où, chaque quartier de Yaoundé ou de Douala à son «Terre» (appellation vulgaire d’un fumoir, Ndlr). Toutefois, malgré l’ampleur du phénomène, les forces de maintien de l’ordre ne baissent pas les bras. Ils leur arrivent fréquemment de mener des raids dans quelques-uns de ses hauts-lieux de la toxicomanie.
Le dernier en date, est celui du 18 novembre 2020 au quartier Nlongkak à Yaoundé. En effet, après avoir reçu des informations de leurs nombreuses sources dans le secteur, les éléments de la brigade de gendarmerie du quartier ont mené une opération coup de poing à 20 heures, au lieu-dit derrière pharmacie de Lumière rond-point Nlongkak, qui traine la sinistre réputation d’être un nid à malfrats. Sur les lieux, les gendarmes vont interpeller 8 personnes, soit un dealer et sept consommateurs, parmi lesquels une étudiante. D’après des informations relayées par la Gendarmerie nationale sur son compte Facebook, le jeudi 19 novembre 2020, ces derniers ont également mis la main sur 150 grammes de cocaïne environ, des centaines de filon de cannabis, des seringues, des pipes de consommation et une somme d’argent résultant de la vente de ces substances illicites. Une enquête a été ouverte dans l’immédiat.