Le ministre de la Défense est entouré de son secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie, du ministre de l’Administration Territoriale, du délégué général à la Sûreté Nationale, des directeurs de la Recherche extérieure et de la sécurité présidentielle, des commandants des Régions militaires et de gendarmerie et du chef d’état major des armées. Au cours de cette réunion, Joseph Beti Assomo et les chefs des forces de défense et de sécurité vont évaluer la situation sécuritaire du pays.

Cette évaluation sécuritaire intervient dans un contexte marqué depuis quelques années par des crises sécuritaires dans plusieurs régions. Notamment à l’Extrême-Nord avec les attentats et attaques de la secte islamiste Boko Haram, dans l’Adamaoua et au Nord avec des enlèvements des personnes et des biens par des hommes armés, à l’Est avec les incursions des groupes armés à la frontière avec la Centrafrique et dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, avec les séparatistes de la crise anglophone qui continuent de semer la désolation.

A toutes ces menaces, s’ajoute la pandémie du Covid-19 qui continue de terrasser les populations. Cette réunion d’évaluation sécuritaire intervient à deux semaines de la célébration du 20 mai, date de la Fête nationale de l’unité. Elle a été marquée par le passé par un défilé militaire au Boulevard du 20 mai en présence du chef de l’Etat, chef des forces armées. Mais en raison du Covid, les festivités autour du 20 mai sont annulées depuis 2020.

La réunion d’évaluation sécuritaire de ce jour permet aux décideurs de prendre des orientations majeures par rapport à la situation qui prévaut. Car il est question pour les forces de défense et de sécurité, de veiller au quotidien à la sécurité des personnes et de leurs biens, ainsi qu’à la préservation de l’ordre, de la paix et de l’intégrité territoriale.