L'autoroute Yaoundé-Nsimalen a du mal à prendre sa vitesse de croisière. Les travaux accusent toujours un grand retard. Les causes sont liées à la non libération des emprises dans la construction de cette autoroute. Ce qui pose un problème de rythme et de synchronisation dans les travaux. 

«Cela nous pose des problèmes et ralenti beaucoup l'avancement des travaux», relève Barhoumi Bouhafes, chef de la mission de Controle de l'entreprise Studi International. 

Au niveau de l'échangeur de Meyo, un riverain par ailleurs procureur au tribunal de Mbalmayo, oppose une résistance à l'avancée de ce projet. Bien qu'ayant été recensé et que son chèque soit disponible à la sous préfecture de la Mefou Akono, il refuse de quitter les lieux.

«Il est incroyable de voir qu'il y a des camerounais qui refusent de liberer les emprises de cette voie. Des attitudes qui retardent le travail et qui renchérit le coût», s'indigne le ministre de l'Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtes, au terme de sa visite sur le chantier ce mercredi 24 juin 2020.

Au niveau d'Ahala, la difficulté se trouve sur les 326 deniers mètres linéaires du projet. La procédure d'expropriation est depuis plusieurs mois dans les services du préfet du Mfoundi. Concernant le passage supérieur numéro 1, il n'y a toujours pas de visibilité sur la date probable de sa descente attendue depuis plusieurs mois.

Célestine Ketcha Courtes a recommandé à l'entreprise  «d'accélérer la cadence des travaux sur les emprises libérées, de baliser  au niveau d'Ahala et en prendre possession».

Pour le chef de la mission de Contrôle de Studi international «quand il y a des blocages à la non libération des emprises, on ne peut pas annoncer une date d'achèvement des travaux».