Cameroun - Religion/Crise au sein de l’Eglise Evangélique du Cameroun: Le président honoraire de l’EEC, Charles Emmanuel Njike, convoque un synode général extraordinaire pour sortir de la crise

Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 29-Aug-2020 - 09h00   4187                      
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Pasteurs de L'EEC Jules Epoh
Le synode général extraordinaire devrait se tenir du lundi 5 octobre 2020 au mardi 6 octobre 2020, à Nlohé dans la région synodale du Moungo Centre (Littoral).

S’achemine-t-on vers la fin de la crise qui secoue l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC) depuis trois ans ? C’est en tout cas le souhait du président honoraire de l’EEC. Dans une lettre circulaire, le révérend Charles Emmanuel Njike, convoque un synode général extraordinaire.

Le grand conclave, qui vise à trouver des solutions définitives pour sortir de la crise qui secoue l’Eglise Evangélique, se tiendra du lundi 5 octobre 2020 au mardi 6 octobre 2020, à Nlohé dans la région synodale du Moungo Centre (Littoral).

La convocation de ce synode général extraordinaire «s’inscrit en droite ligne des résolutions prises lors des pourparlers de paix et de réconciliation organisés à Ndoungue le 24 juin 2020 et à Douala au temple du Centenaire, le 29 juillet 2020, sous l’égide du patriarche de l’EEC. En effet, au terme de ces deux rencontres de paix, deux résolutions avaient été prises de convoquer un synode général extraordinaire dont l’ordre du jour portera sur la résolution définitive de la crise au sein de l’église et la tenue des pastorales sectorielles à Yaoundé, Douala et Bafoussam devant culminer avec la tenue à Foumban, de la pastorale nationale», précise le quotidien Le Messager dans son édition du 28 août 2020.

Selon la lettre circulaire du patriarche de l’EEC, tous les délégués au synode général, tous les membres élus du Conseil synodal général avant Ngaoundéré, des membres statutaires et des invités spéciaux sont attendus au synode général extraordinaire de Nlohé.

Après trois années de tourmente, «il est donc temps pour l’EEC de mettre un terme au désordre qui y règne, d’engager un pas décisif vers la réconciliation, la paix et l’unité d’une église installée dans la tourmente du fait des contestations postélectorales, ayant conduit l’église en Justice, via des assignations devant les tribunaux de la République, alors qu’elle aurait dû résoudre elle-même ses propres dissensions, en interne, à travers des mécanismes prévus et contenus dans la Constitution de l’EEC», soutient Le Messager.

Pour rappel, la crise au sein de l’Eglise Evangélique du Cameroun a éclaté après l’élection du pasteur Hendjé Toya à la présidence de l’EEC au cours du 59ème synode général de Ngaoundéré tenu en avril 2017. Une élection contestée par son challenger, le pasteur Samuel Priso Moungolè.

Auteur:
Béatrice KAZE
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