Le vendredi 2 février 2018, le quartier Makepe, à Douala, a connu une agitation inhabituelle. Devant l’entrée du domicile de Calixthe Beyala qui jouxte le Groupe scolaire « le paradis des anges », des manifestants présentés comme des « parents d’élèves » brandissaient des pancartes sur lesquelles l’on pouvait lire des messages destinés à Calixthe Beyala.
L’écrivaine camerounaise de grande renommée est accusée d’empêcher les élèves de suivre les cours de façon sereine. L’on lui reproche de disposer chaque matin au balcon de son domicile des baffles qui diffusent de la musique à grand volume. Dans le reportage en rapport avec le sujet Canal 2 international a donné la parole au nommé Olivier Soppo qui se présente comme le vice-président de l’Association des parents d’élèves du Groupe scolaire « Le paradis des anges ». « L’école a une décision de justice qui interdit à Calixthe Beyala de mettre la musique. Malheureusement, elle continue à mettre la musique. Vous avez les extraits de cette décision que vous avez là. Nous n’arrivons pas à comprendre comment avec une décision de justice, elle continue à mettre la musique pour indisposer les enfants », clame-t-il.
Pour sa part Madame Beyala explique que c’est un moyen pour elle d’attirer l’attention des parents d’élèves et des autorités du pays. « Qui nuit sonorement qui ? Vous savez quoi ce n’est pas parce qu’on ne porte pas plainte à tous les coups qu’il n’y a pas. Les parents d’élèves ont-ils vus la descente du préfet pour nuisance sonore. C’est bien beau de venir jeter son enfant et partir qu’on donne une éducation, on faut d’abord attention à l’endroit où l’on met son enfant. On voit bien que l’on est en train de mettre son enfant dans la chambre des gens. Les enfants fréquentent dans ma chambre », se plaint-elle devant les caméras.