Le ministre des Affaires Sociales était face à la presse jeudi dernier.

Dans le cadre de la traditionnelle et mensuelle communication gouvernementale, c'était cette fois-ci au tour du Dr Marie-Madeleine Fouda de se présenter face à la presse. Le ministre camerounais des Affaires sociales s'est présentée jeudi dernier au studio 1 de la CRTV à Mballa II pour répondre aux questions des journalistes. A retenir de cette confrontation du MINAS à la presse, deux questions essentielles : les handicapés et les enfants de la rue. . En ce qui concerne les handicapés, Mme Fouda a commencé par annoncer une réunion, au mois de mars prochain à Yaoundé, du Conseil national des handicapés. Elle a indiqué devant la presse que l'intégration des personnes handicapées constituait une préoccupation constante du gouvernement qui considère les handicapés comme des camerounais à part entière. Alors que nous sommes rentrés dans ce qu'on appelle la "décennie africaine" qui consiste à satisfaire les doléances des handicapés, au Cameroun, au selon les statistiques officielles, cela concerne 10 % de la population, soit environ 1,5 million de handicapés. Le ministre des Affaires sociales a par ailleurs évoqué le problème des enfants de la rue dans les différentes villes du pays et particulièrement dans les grandes métropoles qui sont Yaoundé et Douala. Selon elle, une initiative avait été prise à Yaoundé de ramener environ 150 enfants de la rue dans leurs familles, mais prés plus d'une dizaine d'entre eux sont revenus en ville, les autres s'étant bien réintégrés dans leur milieu familial, selon des rapports qui lui étaient parvenus. Ainsi, l'expérience devrait être tentée dans les autres villes du Cameroun, selon Mme Fouda, qui souligne qu'il faudra auparavant résoudre le problème des moyens financiers pour continuer l'expérience. Le ministère dispose de peu de moyens pour répondre aux missions et sollicitations, a indiqué le ministre, précisant que son département avait un budget de 3 milliards 453 millions de FCFA dont 2 milliards 703 millions pour son fonctionnement et seulement 250 millions pour les investissements.