Après s’être offusqué du fait que son image ait été associée dans une vidéo vantant le Cameroun, Richard Bona s’est retourné vers les cinq cabinets d’avocats qui défendent ses intérêts. Des cinq cabinets qui viennent d’exiger le retrait immédiat de l’image de leur client dans ladite vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, le quotidien Le Jour édition du 21 juillet 2017 précise qu’on compte le cabinet Muna Muna Associate. Il est d’ailleurs le seul qui exerce au Cameroun. Les autres sont basés au Nigéria, en Angleterre et en Ouganda.

On se rappelle qu’après l’apparition de la vidéo sur la toile, Richard Bona avait écrit sur son mur facebook. «Et c'est toujours vous qui recommencez. Encore et Encore... Que cherchez-vous? Je n’ai pas pu accompagner ma mère vers sa dernière demeure, parce que certains membres du régime ont decidé qu'officieusement ou officiellement je suis personne «persona non grata» au Cameroun...Ce que j’ai respecté en silence. Aussi j’avais dit ne plus revenir tant qu’on exige un visa à l’un et pas l’autre. Maintenant de voir ce même Gouvernement afficher mon image. Non non non je n’en veux pas. Où sont passés vos grands artistes ? Et votre nouvelle génération de la dégénération aux abonnés. Ou encore vos chanteuses qui brillent que par leur nudité». Richard Bona menace donc de porter plainte afin de réparer ce qu’il considère comme étant un préjudice.

Rappelons que l’artiste de renommée internationale avait refusé de venir au Cameroun pour prendre la médaille qui lui a été décerné par le Président de la République.