Longué Longué, artiste musicien Capture d'écran
Mardi soir sur un plateau de télévision, le chanteur à succès a accusé le président de la Cameroun music Corporation d’avoir « bloqué » l’argent qui devait lui revenir au titre des droits d’auteurs.
Simon Agno Longkana alias Longue Longue affiche son hostilité envers la personne de Sam Mbende. L’artiste interprète des titres à succès « Ayo Africa », « demander à Dieu » ou « trop d’impôts tue l’impôt » a signifié son aversion pour le président du conseil d’administration de la Cameroon music corporation (Cmc) le 22 août 2017 au cours de l’émission « disons tout » sur Equinoxe télévision. Longue Longue pense qu’au moment où le ministre des arts et de la culture cherche une solution à travers la mise en place d’une plateforme, Sam Mbende demeure celui qui empêche le retour au calme dans la crise qui mine depuis de longues années le domaine du droit d’auteur au Cameroun.
« Il faut que les artistes apprennent à se responsabiliser. L’Etat avant tout notre brillant ministre Narcisse Mouelle Kombi qui a décidé d’installer une plate-forme pour qu’on trouve une solution. Mais il y a un monsieur qui vienne de nulle part, qui dit qu’il est le sauveur des artistes. C’est Monsieur Sam Mbende. Lui depuis un moment fout du bordel dans le droit d’auteur. C’est monsieur Sam Mbende qui amène le désordre au sein du droit d’auteur. Et je peux le lui dire en face », s’emporte-t-il. La raison de cette colère serait le non reversement de ses droits d’auteur. « J’ai un problème particulier avec monsieur Sam Mbende. En 2001 quand il commence ce combat, il appelle Longue Longue, Samy Diko et Beko Sadey. Quand on a vu qu’il n’ était pas droit on lui a dit des vérités et depuis ce temps il ne m’a plus fait gagner des droits d’auteur alors que je vendais avec « Ayo Africa », « demander à Dieu », « trop d’impôts tue l’impôt ». Mais parce que je n’étais pas de son avis il a bloqué mes droits d’auteur », se plaint l’artiste.
Longue Longue accuse Sam Mbende d’avoir « insulté le ministre des arts et de la culture à la télé ». Il aimerait voir l’auteur de « Rosita », « mauvais chasseur » débarrasser le plancher. « Qu’il s’éloigne, qu’il parle des habits et des chaussures, qu’il arrête de diviser les artistes car on ne veut plus entendre parler de Socim, de Socacim ni de Socam. On veut une nouvelle société de droits d’auteur », exige-t-il.
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