Cameroun - Excellence/Diaspora: Tema Biwole (25 ans), un autre camerounais à la NASA

Par Jean-M NKOUSSA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 13-Jan-2018 - 14h13   17996                      
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Arsene Tema Biwole Archives
Ce génie rejoint Ernest Simo, l’autre Camerounais de la NASA.

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Cet trouve tout son sens en l’incroyable promotion de Arsène Tema Biwole. Le jeune camerounais, âgé seulement de 25 ans, vient de rejoindre la prestigieuse agence gouvernementale américaine de l’aéronautique et du nucléaire, la NASA (National Aeronautics and Space Administration).

Inconnu jusque-là du grand public, le jeune chercheur fait parler de lui depuis, sur les réseaux sociaux et à travers les médias. Il est né un jour de juin 1992 au Cameroun. Selon afrotribune.com qui a réalisé un documentaire sur le diplômé en ingénierie nucléaire de l’université polytechnique de Turin, « c’est à Bafoussam que ce jeune brillant fait ses premiers pas. Sa naissance prématurée l’oblige tout de même à passer une enfance maladive. Au sein d’une famille sans grands moyens, Arsène Tema Biwole a grandi sous la protection de ses frères et de sa mère ‘‘pauvre et célibataire’’».

Il raconte avoir rêvé de devenir un jour physicien. Après son baccalauréat, il obtient une bourse pour l’université polytechnique de Turin en Italie. Tema Biwole ne tarde pas à briller. « Mes notes étaient : calcul : 28/30, chimie : 28/30, informatique : 29/30, géométrie : 30/30, physique : 30/30, histoire de l’énergie 30/30 », commente le jeune homme sur son compte Lindkin.

Arsène Tema Biwole s’installe aux États-Unis en avril 2017 pour poursuivre ses études. Il est chercheur à General Atomics (GA), pour ses travaux de maîtrise, parrainés par le ministère de l’Énergie des États-Unis. « J’ai vécu l’expérience la plus excitante et la plus satisfaisante de ma vie en travaillant avec le groupe de théorie de la fusion de GA », dit-il. C’est désormais au sein de la très convoitée NASA qu’il fait ses preuves.

Il a déjà réussi, mentionne notre confrère, à trouver « une formule permettant de dévier les turbulences nucléaires ». En outre, « il espère surtout grâce à ses connaissances et son expérience ‘‘apporter de l’espoir aux jeunes du monde entier’’. Mais son objectif ultime est de retourner dans son pays pour enseigner aux jeunes générations la physique ».

 

Auteur:
Jean-M NKOUSSA
 @jmnkoussaCIN
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