Cameroun - Football: L’ex-international Amour Patrick Tignyemb raconte ses déboires chez les Lions indomptables (vidéo)

Par Yannick A. KENNE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 08-Jun-2020 - 10h34   8184                      
2
Amour Patrick Tignyemb Droits réservés
L’ancien portier du Tonnerre Kalara Club de Yaoundé a gardé un triste souvenir de ses débuts en sélection en 2004. De ces moments, il n’a pas gardé une image positive de son idole et concurrent au poste de gardien de but, Idriss Carlos Kameni.

Amour Patrick Tignyemb (34 ans), figurait parmi les trois gardiens retenus pour défendre les couleurs du Cameroun lors de la CAN 2004, aux côtés notamment d’Idris Carlos Kameni, le titulaire au poste à l’époque. Mais de cette période, qui marquait également ses débuts chez les Lions indomptables, l’ancien gardien du Tonnerre Kalara Club de Yaoundé n’a pas gardé de très bons souvenirs de ses fréquentations de la tanière, et de ses rapports avec celui qui était son idole.

«Pour moi, c’est l’un des meilleurs gardiens camerounais en Afrique, et en Europe. Quand je débutais dans le Tonnerre de Yaoundé, j’avais ses portraits des Jeux olympiques 2000 dans ma chambre. Quand je suis arrivé en Tunisie, j’avais mon téléphone Samsung où c’est lui qui était à l’écran», a récemment confié Patrick Tignyemb, dans l’émission sportive Vision Sport Club, diffusée le sur la chaîne Vision 4.

L’ex-sociétaire du Celtic Bloemfontein (Afrique du Sud), très audacieux à l’époque se voyait à même de bousculer la hiérarchie, et l’avait déjà prouvé plus d’une fois, mais il pense que d’autres critères, non sportifs, ont guidé le choix des entraineurs, à ses dépens.

«On est allés à l’entrainement, quand on est revenus, le coach (Pierre) Mbarga me dit qu’il y a réunion des gardiens de buts dans sa chambre. Quand j’arrive, le coach Mbarga me dit : *Amour, tu sais, tu es un bon gardien, tout le monde t’apprécie ici. Tu as un potentiel que tout le monde apprécie. Mais il faut que tu saches que le poste de gardien dans cette équipe a une hiérarchie que tout le monde doit respecter. Avant, c’était Thomas Nkono, Joseph Antoine Bell, Jacques Songo’o, William Andem. Aujourd’hui c’est Carlos, demain ça sera toi, et après quelqu’un d’autre. Je ne comprenais vraiment pas ! Je prends mon courage à deux mains et je lui demande : coach, c’est quoi le problème ? Il me dit : *on sait que tu veux jouer, mais tu pousses un peu trop*. Cette parole m’a vraiment choqué», relate-t-il.

Seize ans après les faits, Tignyemb balance tout sur ce qu’il n’avait pas digéré à cette époque, un cocktail de révélations où se mêlent même des soupçons de pratiques magico-mystiques.

Tignyemb se lâche (c) Vision Sport Club
Auteur:
Yannick A. KENNE
 @yanickken39
Tweet
Facebook




Dans la même Rubrique