Cameroun - Réaction: Paola Audrey Ndengue, entrepreneure et éditorialiste camerounaise installée à Abidjan, critique la candidature d’Alassane Ouattara à la prochaine élection présidentielle

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 10-Aug-2020 - 14h26   7134                      
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Paola Audrey Ndengue facebook
La productrice-présentatrice du «Debrief», condensé hebdomadaire de l’actualité africaine diffusé sur Internet, dénonce la mauvaise habitude qui consiste pour nombre de dirigeants Africains, à ne pas tenir leurs promesses.

La   dernière édition du programme en ligne «Le Debrief» n’a pas manqué d’évoquer la nouvelle candidature d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle prévue fin Octobre 2020 en Côte d'Ivoire. Sa productrice et présentatrice, Paola Audrey Ndengue, a dénoncé l’acte de l’actuel président de la République de Côte d’Ivoire dans l’édition numéro 15 de ce condensé de l’actualité africaine de la semaine diffusé sur Internet le 9 Août 2020.

«Il faut le dire: que ce soit en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Cameroun, au Gabon ou encore en Ouganda nous sommes fatigués. 60 ans après nos «indépendances» respectives et 30 ans après le multipartisme, nous sommes mentalement épuisés de toujours craindre le pire lorsqu’un chef d’Etat ou un gouvernement décide de contourner les règles ou de ne pas tenir ses promesses», a protesté la journaliste et entrepreneure camerounaise installée en Côte d’Ivoire.  

La jeune femme est consciente que certains Ivoiriens n’apprécient pas ses prises de position. C’est pourquoi elle explique qu’elle se sent concernée par ce qui arrive à son pays d’accueil parce qu’Africaine. «Je sais d’avance que les fanatiques d’un parti ou d’un autre viendront interroger ma légitimité à parler de politique ivoirienne. (…) Je vais me permettre de leur répondre une fois pour toutes. Vos problèmes sont nos problèmes. Parce que ma vision d’un esprit  panafricain, c’est de penser et aimer l’Afrique non pas à partir de nos particularités ethniques, nationales ou même de notre quartier, c’est tenir à chaque pays du continent autan qu’au sien. Et c’est à ce titre que nous nous sentons concernés par les tensions sécuritaires et politiques qui traversent ce pays», soutient la blogueuse. Cela parce que «ce qui s’y passe est un scénario auquel des millions d’Africains sont malheureusement déjà habitués».

 

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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