Joshua Osih n’a pas aimé la charge portée contre lui par Jean Michel Nintcheu après que celui-ci ait vu sa signature au bas d’une pétition adressée aux sénateurs américains signée par 62 députés camerounais, qui quelques jours semaines plutôt avaient écrit au président américain Joe Biden pour plaider en faveur de Camerounais en passe d'être rapatriés pour immigration clandestine. « C’est un peu nauséabond d’utiliser une guerre où il y a eu autant de morts d’hommes pour se positionner politiquement par rapport à des échéances futures en interne. Je pense qu’il y a une certaine dignité dans la politique qui ne me permet pas d’aller si bas. Maintenant si des gens veulent donner des coups en dessous de la ceinture et utiliser ce drame pour se faire du buzz ou se faire connaître ou se donner une position je ne suis personnellement pas concerné par ce genre d’approche qu’on a de la politique », a réagi le parlementaire ce 2 Mars 2021 sur Radio Equinoxe émettant de Douala.
Il a poursuivi en déclarant que s’il est en politique c’est parce qu’il aime profondément le Cameroun « dans toute sa diversité ». Il dit être « pour la paix » bien qu’étant « contre le gouvernement de Yaoundé ». Joshua Osih se félicite de l’attitude des Ambazoniens qui selon lui ont réagi avec beaucoup de violence à sa position. Ce qui, affirme-t-il, est la preuve qu’il n’ avait pas tort, qu’il a « appuyé là où ça fait mal ».
Evoquant les sécessionnistes, il déclare que « force est de constater qu’ils ont des complicités à l’intérieur du SDF ». Il regrette que Nintcheu ne l’ait pas appelé depuis la publication du document de la discorde. « Je mets ça sur le compte des batailles qui se dessinent », répète l’homme d’affaires. « Nous sommes en politique. Nous devons savoir pardonner et avancer. Je n’ai jamais eu de problèmes personnels avec Jean-Michel Nintcheu. J’avance, je prends acte de sa position que je respecte d’ailleurs. Il a le droit d’avoir une opinion contraire à la mienne », fait-il valoir ajoutant qu’il aurait compris si Jean Michel Nintcheu lui avait posé la question.