Cameroun - Santé: Le ministre André Mama Fouda annonce la construction prochaine à Douala d’un centre des urgences

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 24-Sep-2018 - 04h34   5763                      
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André Mama Fouda, ministre de la Santé publique Cameroon Tribune
Au cours d’une interview accordée à la télévision nationale, le patron de la santé publique au Cameroun estime que le Cameroun a tellement progressé sur le plan médical qu’il est devenu la destination sanitaire de la sous-région Afrique centrale.

Après l’érection et la mise en service d’un Centre des urgences à Yaoundé, le gouvernement songe à construire un autre à Douala. Le ministre de la santé publique, André Mama Fouda a dévoilé cette intention  au cours de l’interview qu’il a accordé à la CRTV-Télé le 20 septembre 2018. « Nous réfléchissons aujourd’hui et, nous avons eu également l’accord du chef de l’Etat, que très rapidement, dans une grande ville comme Douala, nous puissions également construire un autre centre d’urgences qui prend en charge les urgences vitales. Mais je voudrais vous dire que c’est un grand investissement non seulement au départ, mais également au fonctionnement. Parce qu’il faut effectivement prendre sans condition tous ceux qui arrivent. Mais malheureusement le taux de recouvrement se situe dans l’ordre de 50%. Et les médecins n’ont pas le temps d’aller suivre des patients qui sont sortis guéris », a-t-il par ailleurs expliqué.

André Mama Fouda a profité de sa communication pour vanter les progrès du système sanitaire camerounais. Tout en reconnaissant qu’il y a encore beaucoup de choses à faire, il a déclaré qu’il « se porte mieux qu’avant ». Le ministre est notamment revenu sur la   prévention de certaines maladies comme le paludisme pour lequel 21 millions de moustiquaires ont été distribués dans le pays. Il a aussi évoqué   de grandes promotions de l’utilisation des contraceptifs.  « La prise en charge globale est bonne », a –t-il fait valoir annonçant au passage la construction de centres d’hémodialyse à Bafoussam et Ngaoundéré dans le but de « ramener les malades dans leurs régions d’origine ».   

André Mama Fouda note une évolution en soins et en infrastructures et en qualité de soins qui attire vers le Cameroun évolue un nombre de plus en plus croissant de patients étrangers. « Mais attention ! Nous sommes un pays émergent. Nous devons atteindre l’émergence. Nous ne sommes pas encore arrivés en 2035.   Nous ne pouvons pas être comme un pays européen ! Nous sommes nettement mieux que plusieurs pays africains. Nous progressons donc ! Nous regardons tous les nouveaux hôpitaux modernes que nous construisons aujourd’hui. Nous constatons aujourd‘hui qu’on vient chez nous aussi. C’est parce que les Camerounais ne semblent pas voir que nous sommes la destination sanitaire des autres pays de la sous-région », dit-il, citant le Centre de référence d’ophtalmololgie de l’Afrique centrale et le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH).   

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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