Miss Cameroun 2018: L’exécution de l’hymne national ne faisait pas partie des critères, selon Daniel Claude Abate, président du jury

Par Wiliam TCHANGO | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 19-Jan-2018 - 16h18   9611                      
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Claude Abate Capture d'ecran
Caroline Aimée Nseke a selon cet évaluateur, passé avec brio tous les tests auxquels elle a été soumise dans le cadre de ce concours de beauté.

Désignée Miss Cameroun 2018 à l’issue de la finale du concours organisée  le samedi 30 décembre 2017 à Yaoundé, Caroline Aimée Nseke a très vite suscité la désapprobation du public  après la diffusion d’une vidéo qui la montre en train d’avoir du mal à exécuter l’hymne national du Cameroun. La polémique a tout de suite enflammé la toile.  Et malgré la correction apportée dans une autre vidéo par la miss, elle n’est pas prête de s’estomper.

Longtemps resté silencieux face à la virulence des critiques sur l’organisation de cet événement et les critères de désignation des miss, le jury du COMICA est enfin sorti de sa réserve. Il s’est exprimé par la voix de son président, Daniel Claude Abate qui tient avant tout à rappeler que l’exécution de l’hymne national ne faisait pas partie des critères de sélection de la Miss Cameroun 2018. « L’exécution de l’hymne national, en tout cas pour cette année, n’était pas l’un des critères. Vous savez, on peut décider mille et une choses mais pour ce qui nous concerne, nous n’avons pas demandé aux candidates de chanter l’hymne national. Le jury a eu l’opportunité d’examiner deux ou trois fois avant cette finale. Elle était extrêmement bien préparée, elle a bien  passé les tests », explique Abate interrogé par Radio Equinoxe. Il ajoute que l’écart entre Caroline Aimée Nseke et ses concurrentes était plus que considérable. Au point où le "grave lapsus" commis par celle-ci en déclarant : « si je suis miss suisse... » n’a pas du tout altéré ses chances de l’emporter.

Il rejette également les accusations de la candidate Caroline Biloa Kounou, finaliste de ce concours qui déclare n’avoir pas pu concourir à la dernière étape parqu’empêchée par le jury. Il explique qu’il n’était pas possible pour les évaluateurs de refuser à une candidate de monter s’exprimer sur le podium après l’avoir appelée devant un public de près de 1500 personnes. La présumée victime qui a porté cette affaire devant les juridictions sollicite l’annulation de Miss Cameroun 2018, entre autres  pour fraude, entrave à la concurrence et doutes sur la nationalité camerounaise unique de Miss Cameroun 2018. Les scandales qui se multiplient autour de ce concept depuis plusieurs années amènent plusieurs observateurs à réclamer la suppression pure et simple de ce concours. pour plus de crédibilité, le concours Miss Cameroun, soutiennent-ils devrait  impliquer le gouvernement à travers  plusieurs départements ministériels (Ministère des arts et de la Culture, Ministère du Tourisme, Ministère des Relations extérieures…) C’est d’ailleurs le point de vue que défendait Théodore Kayesse, critique d’art, en posture d’invité au journal de 7 heures sur Radio Equinoxe.

Auteur:
Wiliam TCHANGO
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