Le sélectionneur de l'équipe algérienne de football, Djamel Belmadi reste en poste jusqu'à 2026. Le président de fédération algérienne de football (FAF), Djahid Zefizef a annoncé, ce vendredi, le renouvellement de son contrat (expiré le 31 décembre dernier) pour une durée de quatre ans.

Installé à la tête des "Fennecs" d'Algérie, en automne 2018, Djamel Belmadi a conduit l'équipe à la coupe d'Afrique des Nations (CAN) remportée par l'Algérie en 2019 en Égypte. Il a offert ainsi à son pays son deuxième trophée continental, 19 ans après sa première coupe d'Afrique remportée à Alger en 1990.

Le sélectionneur algérien a réussi, ensuite, une série de 34 matches sans défaite à la tête de sa sélection. Mais les verts ont traversé une très mauvaise passe, dès le début de l'année 2022 avec une élimination au premier tour de la CAN au Cameroun, avant de rater la qualification rêvée au mondial Qatari. L'équipe d'Algérie a été éliminée, dans un scénario catastrophe, par le Cameroun dans les toutes dernières secondes du match barrage retour disputé au stade Mustapha Tchaker de Blida.

Cette élimination a valu de vives critiques à Djamel Belmadi, notamment de la part d'anciens joueurs de l'équipe d'Algérie et de la presse algérienne spécialisée. Ces derniers font porter au sélectionneur la responsabilité des derniers grands échecs de la sélection. Des voix se sont également élevées pour demander son départ, à l'image du journaliste vedette de la chaîne Qatarie, Bein Sport, Hafid Derradji qui a adressé des critiques acerbes à Djamel Belmadi.

Le salaire du sélectionneur (200 000 euros par mois) a également donné suite à une polémique dans le pays. Il est jugé trop élevé. Ce sujet a été évoqué, aujourd'hui par le président de la FAF, sans toutefois donner le montant de la rémunération de Djamel Belmadi. "Le salaire de l'entraîneur national ne sera ni trop élevé, ni faible. Il est juste équivalent au travail qu’il effectue à la tête de la sélection", a-t-il précisé.

AA/Alger/Aksil Ouali