Cameroun – Crise à la Fecafoot : Alors que Samuel Eto’o était en conclave avec ses collaborateurs, la police a pris d’assaut un hôtel pour interdire une conférence de presse des présidents de club frondeurs.

Par Adeline ATANGANA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 17-Aug-2023 - 17h40   22810                      
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Éclats de voix entre les policiers et les présidents de club. A. A
Des journalistes qui couvraient cette conférence de presse ce jeudi 17 août 2023 à Douala, ont été interpellés et conduits sous forte escorte au commissariat central numéro un.

 

L’actualité du football au pays de Roger Milla est toujours rythmée par les sentences rendues le mardi 15 aout 2023 par le Tribunal arbitral du sport. A la requête de certains membres de la fédération camerounaise de football, la cour suprême du sport mondial a annulé la quasi-totalité des décisions prises au courant de l’année 2022 par l’exécutif que préside Samuel Eto’o.

Ces décisions du TAS sont tombées quand le président de la Fecafoot était absent du pays. Rentré à Yaoundé hier, Samuel Eto’o fils a tenu ce jeudi matin un conclave au siège de l’instance. Une réunion qui vise à donner suite aux différents verdicts du TAS.  Au même moment à Douala, les présidents de club frondeurs, qui se réclament de la Ligue de football professionnel du Cameroun, ont convié les journalistes à hôtel Krystal palace pour une conférence de presse en début d’après-midi.

Mais contre toute attente, les éléments de police ont pris d’assaut la salle de conférence dudit hôtel au quartier Akwa quand l’échange entre les présidents de club et les journalistes était sur le point de commencer. Les forces de l’ordre ont décidé de vider la salle en expliquant que les organisateurs n'ont pas obtenu d'autorisation de manifestation. « Nous n’avons pas besoin d’une autorisation de manifestation publique pour tenir ce type de rencontre » ont répliqué les organisateurs. Ces derniers, qui soupçonnent le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o fils, d’être dernière l’action de la police, ont tenté de résister. Il y a eu des éclats de voix.

Dans cette situation de tension, certains journalistes qui ont tenté d’Interviewer les présidents de club, ont été interpellés. Ils ont été libérés après avoir passé plusieurs heures de garde à vue dans les locaux du commissariat central numéro un de Douala.

Avant leur rendez-vous avec la presse, les présidents de club ont pu tenir une réunion à l’issue de laquelle le communiqué ci-dessous a été publié.

Auteur:
Adeline ATANGANA
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