«Les forêts sont défrichées rapidement pour faire place à un réseau routier, des tours jumelles avec des bureaux à l’intérieur, des immeubles d’habitation, des maisons dans le troisième plus grand producteur d’énergie d’Afrique, où les revenus pétroliers et gaziers ont nourri la frénésie de la construction», commente tellmemoretv.

La motivation de la construction de la nouvelle capitale semble provenir uniquement du souhait de l’actuel Président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, apprend-on. Oyala devra comprendre un nouveau palais présidentiel, un bâtiment du Parlement, un opéra, une cathédrale et un hôtel cinq étoiles avec 400 chambres.

«Les administrations et autres édifices publics, les logements des fonctionnaires et un campus universitaire d’environ 10 000 étudiants se situent au Nord de la ville. Oyala Sud hébergera des habitations et des villas, un véritable parc technologique et une zone industrielle, ainsi pour boucler un complexe international».

La ville sera située dans la partie Est du pays, à environ 125 kilomètres (75 miles) de la côte. Chaque clou, brique et tuile est importé. Les fonds nécessaires à la construction de la ville proviennent des retombées du pétrole dans ce pays qui est considéré comme un émirat Africain. La Guinée équatoriale est actuellement le troisième plus grand producteur de pétrole en Afrique.

Le projet crée des débouchés importants pour les entreprises de construction et les fournisseurs de matériaux de construction. Oyala va remplacer la capitale actuelle de Malabo, qui est situé sur l’île de Bioko au large de la côte du continent.

Le Président Teodoro Obiang Nguema veut utiliser la richesse pétrolière du pays pour faire de Djibloho la «ville du futur». Une nouvelle ville donc s’élève dans la jungle équatoriale. Djibloho est entouré par plusieurs parcs nationaux et n’est pas loin de la frontière orientale avec le Gabon.