Faki Mahamat est présenté comme «un fidèle parmi les fidèles» du Président tchadien Idriss Déby Itno, l’ancien président de l’UA, qui vient d’être remplacé par le Guinéen Alpha Condé ce matin. «Outre sa connaissance des grands dossiers internationaux, le chef de la diplomatie tchadienne entend faire de l’engagement de son pays dans la lutte contre le terrorisme une priorité», rapporte Le Monde.
Sa candidature, apprend-on, était cependant affaiblie par l’absence de consensus sur une candidature unique en Afrique centrale, sous-région dont il est originaire. De plus, une partie de la société civile tchadienne a milité contre sa candidature en mettant en avant l’absence de démocratie et le non-respect des droits humains dans son pays. Pour ne rien arranger s’ajoutait à son profil l’étiquette de candidat de l’Algérie.
Moussa Fakhi Mahamat a pourtant été élu avec 39 suffrages sur 54 face à la Kényane Amina Mohamed.