
Depuis plusieurs jours, le débat politique au Cameroun tourne autour de l’alternance au sommet de l’Etat. Nombre d’opposants, parmi lesquels, Maurice Kamto du MRC, croient savoir que des tractations ont commencé en vue d’imposer une succession de gré à gré.
Les tenants de cette thèse soutiennent qu’un projet de loi pourrait être déposé au parlement dans les prochains jours pour l’introduction d’un poste de vice-président de la République. Ce dernier, nommé par le Chef de l’Etat, deviendrait le successeur constitutionnel en cas d’une présidentielle anticipée.
C’est aussi la position de Me Yondo Black Mandengue. Dans un message délivré sur YouTube, le 5 juin 2020, l’ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun emboite le pas au leader du MRC en affirmant qu’«il est désormais établi qu’il y a vacance au sommet de l’Etat. Les ennemis de la Nation sont à la manœuvre avec leurs commanditaires pour essayer d’organiser une succession de gré à gré, dans le but de pérenniser un régime, de préserver leurs intérêts et surtout d’effacer leurs multiples crimes et forfaits».
Aussi invite-t-il les Camerounais à s’opposer à toute initiative allant dans ce sens. «Non à l’alternance de gré à gré, oui à une transition consensuelle», martèle le sympathisant de Maurice Kamto.