Cameroun - Annie Anzouer évoque son départ du groupe Zangalewa: «J’ai été victime de tentatives d’abus par un membre du groupe»

Par Claude Paul TJEG | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 20-Oct-2020 - 11h45   17921                      
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Annie Anzouer ABK Radio
L’artiste est revenue sur cet épisode sombre le samedi 17 octobre 2020, lors du programme  Entrevue Mag, diffusé sur la CRTV.

De mémoire de mélomane, on n’a jamais eu autant de confession d’artistes musiciens qu’en ces derniers mois. Cette floraison de témoignages, on la doit au journaliste Eric Christian Nya, qui grâce aux programmes Cameroun Feeling et Entrevue Mag diffusés sur la CRTV, donne la parole aux artistes qui ont contribué au rayonnement de la musique camerounaise, mais également à ceux qui ont repris le flambeau après l’ère des géants.

Au cours de ces moments d’échange et de convivialité, il arrive parfois que certains d’entre eux se laissent aller à quelques révélations concernant des épisodes tristes et sombres de leur carrière,  qu’ils se sont évertués à cacher pendant de nombreuses années. C’est d’ailleurs à cet exercice douloureux que s’est récemment livré Annie Anzouer. Présente à la dernière sortie d’Entrevue Mag, le samedi 17 octobre 2020, la chanteuse à la voix légendaire est revenue sur les circonstances qui ont entouré son départ du Groupe Golden Sounds, devenu plus tard Zangalewa, qui à l’époque, côtoyait les cimes de la musique africaine. À en croire l’auteur du tube «Oublie mon passé», ce qui l’a poussée à partir, est qu’elle a été victime de tentative d’abus dont elle n’a pas précisé la nature.

«Je pars du groupe après une tournée africaine. Parce que ce que j’ai vécu là-bas, je ne peux pas le dire dans les médias, mais ça m’a vraiment traumatisée. J’ai donc décidé de quitter le groupe et de m’installer à Douala», a-t-elle déclaré. A la question de savoir qu’elle était la cause de ce traumatisme, Annie Anzouer va affirmer qu’elle a été victime de «tentative d’abus», par un membre du groupe, qu’elle refuse cependant de dévoiler l’identité, mais qui du moins, est encore en vie.

«À cette époque-là, je me battais. Une jeune fille qui n’a pas eu de père, qui a vécu difficilement, tu t’attaches aux gens, tu te dis que c’est ta seconde famille et puis tu vis ça! Moi, l’argent et la gloire pour moi ce n’est pas mon problème, je préfère me casser, alors je suis partie» a-t-elle conclu.

Auteur:
Claude Paul TJEG
 @T_B_D
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