Cameroun - CAN féminine 2016: Le Délégué du Gouvernement Andrew Motanga Monjimba déclare que la ville de Limbe est prête à accueillir la compétition

Par Géraldine IVAHA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 24-Sep-2016 - 13h35   51251                      
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Ville de Limbe Simon Mbelek
Il indique que son équipe et lui sont progressivement en train de rendre la ville «de plus en plus attractive» en construisant de nombreux édifices et un hôtel commercial.

Dans une interview accordée au journal Le Quotidien de l’Économie N°01143, Andrew Motanga Monjimba, Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Limbé (CUL), entend tenir à la promesse qu’il a faite lors de sa nomination en 2009. À savoir: faire de Limbe une ville pétrolière digne de ce nom. «On a déjà fait beaucoup, mais beaucoup reste à faire, pour transformer Limbe en la ville pétrolière dont nous rêvons», confie-t-il.

D’après le Délégué du Gouvernement auprès de la CUL, ses équipes s’attèlent à rendre la ville attractive. Depuis 2009, «nous avons pu créer des routes, entretenir les routes existantes. Nous avons pu construire un hôtel commercial qui sera destiné à abriter les étrangers et autres touristes qui arrivent dans notre ville. En face des services de la douane, nous sommes en train de construire un immeuble de trois étages (R+3), pour faire face aux exigences de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN)», indique-t-il, ajoutant que la CUL doit mettre la main à la pâte pour que les visiteurs séjournent dans les meilleures conditions.

Ainsi, le Délégué du Gouvernement affirme que «la ville de Limbe est prête à accueillir la CAN féminine 2016». «Nous ne dormons pas parce que nous voulons participer à tout ce que l’État envisage pour la ville. Nous y apportons notre petite pierre, afin que cela soit une réussite», souligne Andrew Motanga Monjimba.

Le plus grand défi à relever, pour ce dernier, c’est «la levée des fonds». L’un des problèmes majeurs auxquels il dit faire face. «Par exemple, les taxes qui nous reviennent et qui sont prévues par l’État passent actuellement par beaucoup de canaux avant d’atteindre la CUL. Ce qui crée un retard énorme de mobilisation de fonds. Lorsque les entreprises basées à Limbe payent la patente, cela passe d’abord par la Trésorerie de Buea, avant de se retrouver à Yaoundé, où l’argent est débloqué pour que cela revienne à Limbe», déplore le délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Limbé qui trouve le processus très long.

Auteur:
Géraldine IVAHA
 @givahaCIN
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