Cameroun - Déclaration/Shanda Tonme (médiateur du MPDR): «Je vénère Paul Biya»

Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 05-Aug-2020 - 13h23   9383                      
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Pr Jean Claude Shanda Tonme Archives
Le médiateur du Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation a donné une conférence de presse le 4 août 2020 à Yaoundé.

Jean-Claude Shanda Tonme veut occuper l’espace politique, et même médiatique. Le leader du Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (MPDR) a donné une conférence de presse le mardi 4 août 2020 à Yaoundé.

Une douzaine de sujets ont meublé cette rencontre. «On peut retenir entre autres, les relations entre l'État et les chefferies traditionnelles; les relations entre l'Afrique et la CPI; le décès de l'ancien capitaine de notre équipe nationale de football fanion; les perspectives d'une réforme du FCFA de l'Afrique centrale; la gestion du Covid-19; la sécurité dans l'Extrême-Nord et les relations entre le MPDR et les médias», informe le quotidien Le Messager  dans son édition du 5 août 2020.

Selon le journal, répondant à une question espiègle d'un journaliste, «l'homme du dialogue et de la réconciliation» a soutenu, avec une conviction des plus affirmées, que «Paul Biya, c'est un homme de paix. Ce n'est pas un dictateur. Je respecte les institutions du pays et celui qui les incarne. Si Paul Biya était un dictateur, il ne laisserait pas ces gens faire ce qu'ils font-là. Tu dis que tu as gagné une élection présidentielle et tu refuses d'aller à l'élection locale où tu devrais te courber et ramasser les voix ? C'est ce qui fait dire que ces gens avaient un autre projet pour le Cameroun», lance-t-il, emporté contre ces gens «"rebelles" au dialogue et à la réconciliation».

Cet échange a poussé l’homme politique a affirmé qu’il «respecte les institutions de mon pays et celui qui les incarne. Je vénère Paul Biya, poursuit le Médiateur dans sa lancée», peut-on lire.

Au sujet de la «querelle» qui oppose le préfet des Hauts-Plateaux au roi Sokoudjou, Shanda Tonme estime qu’ «il n'y a pas match entre un préfet et un chef de village. Le premier incarne l'État dans son ensemble alors que le second est l'émanation d'un pouvoir sectoriel, coutumière».

 

Auteur:
Béatrice KAZE
 @T_B_A
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