Cameroun - Fait divers: Un mouton éventre un enfant de deux ans à Garoua (Nord)

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 10-Jul-2017 - 23h22   11645                      
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Ville de Garoua Archives
Le drame qui s’est produit le 3 juillet dernier, a été perpétré par un animal qui avait déjà été auteur d’une agression similaire par le passé.

Lundi 3 juillet 2017, le quartier Yelwa à Garoua ( Nord) a été secoué par un drame. Celui de la mort d’un enfant âgé de deux ans, éventré par un mouton appartenant à sa grand-mère alors qu’il jouait sur la cour du domicile familial. D’après le récit du journal L’ŒIL du Sahel du lundi 10 juillet 2017, l’enfant dont le nom n’a pas été dévoilé à la demande de la famille a été transporté en urgence par ses parents, quelques minutes seulement après cet incident. Malheureusement, le jeune garçon va rendre l’âme, bien avant d’avoir pu bénéficier de soins.

A en croire les dire de certaines sources, l’animal n’en est pas à son premier acte d’agression. Bien avant cet accident, il avait déjà blessé la fille du propriétaire avec ses cornes, peut-on lire dans le trihebdomadaire. « Ça fait deux ans qu’il vit dans la maison. Il a été amené ici à peine venu au monde. Au début, il était proche de la maman de la maison qu’il suivait partout. Mais un jour, il l’a attaqué avec un violent coup de corne, elle a esquivé et ses cornes se sont retrouvées encastré dans le mur de  la maison. Il a fallu faire preuve d’agilité pour sortir la bête de ce pétrin », indique la source.

Le journal rapporte qu’une fois l’enfant décédé, ce dernier a été inhumé le vendredi 7 juillet 2017. Par ailleurs, des sources proches de la famille indiquent que la police a ouvert une enquête et les parents du jeune garçon ont été entendus.

Un nouveau drame qui interpelle sur la surveillance que doivent bénéficier au quotidien les enfants, très souvent exposés à divers accidents à domicile. Parmi eux, brulûres au fer à repasser, à l’eau chaude, à l’huile, mais aussi par noyade dans des fleuves ou puits, souvent à proximité des lieux d’habitations. Les parents sont appelés à redoubler de vigilance.

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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