Pour espérer être candidat à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF), il faut obtenir au préalable le parrainage d’au moins, un groupe d’intérêt. Il en existe 5. Celui des joueurs, des entraineurs, des dirigeants, des arbitres et des médecins. Malgré l’aura quasi divine dont il jouit en Côte D’Ivoire, Didier Drogba n’a reçu le soutien d’aucun des groupes suscités. Même l’Association des footballeurs ivoiriens (AFI), dont il est le vice-président et membre fondateur, lui a préféré l’un de ses concurrents, le nommé Idriss Diallo.
La décision de l’AFI, rencontre une vive contestation au sein du board de la Fifpro Afrique. La branche africaine de la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels, dirigée par l’ancien international camerounais Geremi Sorel Njitap, l’a publiquement rejetée, arguant qu’elle prive l’ancienne star du club anglais de Chelsea, du soutien légitime qu’il est en droit d’attendre d’elle.
«Le Board de Fifpro Afrique se désolidarise de la position de l’AFI, qui a refusé de parrainer Didier Drogba, candidat à la présidence de la FIF, et prive son membre fondateur et vice-président du soutien légitime qu’il est en droit d’attendre de sa propre famille», a-t-elle tweeté il y a quelques jours.
Toutefois, il semblerait que le soutien tacite de la Fifpro apporté à Didier Drogba n’a pas vraiment fait bouger les choses. Pour l’heure, le double ballon d’or africain est toujours écarté de la course à la présidence de la Fédération ivoirienne de football.