Cameroun - Football: Le TAS réhabilite la LFPC, suspendue il y a un an par la FECAFOOT

Par Yannick A. KENNE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 14-Sep-2020 - 12h59   4316                      
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Tribunal Arbitral du Sport Archives
Dans une sentence arbitrale rendue publique ce lundi 14 septembre 2020, le Tribunal Arbitral du Sport déclare «illégale» la suspension de la Ligue de Football professionnel du Cameroun par la Fédération Camerounaise de Football.

Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu sa sentence arbitrale ce lundi 14 septembre 2020, dans l’affaire qui oppose la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) à la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) relativement à la suspension de la LFPC par l’instance nationale du football le 22 août 2019. Laquelle avait été remplacée par un Comité Technique Transitoire (CTT), en charge de l’organisation des championnats Elite One et Elite Two, au cours d’une réunion du comité exécutif de la FECAFOOT le 3 septembre 2019.

La LFPC, accusée de «violation grave et réitérée de ses obligations» avait fait appel à la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC), mais le 17 octobre 2019, cette chambre a jugé «irrecevables» les requêtes de conciliation et d’arbitrage de la LFPC.

Après épuisement des voies de recours internes, passant également par la Commission de Recours de la FECAFOOT, la LFPC a décidé de saisir le TAS le 18 février 2020, pour contester sa suspension actée lors du comité exécutif du 3 septembre 2019. Au bout de sept mois de procédure devant la haute juridiction de sport, la ligue a obtenu gain de cause. Le TAS «déclare que la suspension de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun est illégale, à tout le moins depuis le 18 octobre 2019», et qu’elle prend fin à cette date-là.

Le tribunal condamne par ailleurs la FECAFOOT à verser 5000 CHF (Cinq mille Francs Suisses), soit un peu plus de 3 millions FCFA à la LFPC, «à titre de contributions à ses frais de procédure et d’avocat», lit-on dans la sentence arbitrale d’une trentaine de pages, rendue publique par le juge unique Pascal Pichonnaz.

Auteur:
Yannick A. KENNE
 @yanickken39
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