Le peuple Toupouri dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun veut donner plus de visibilité à son patrimoine artistique et culturel. Pour cela, le député du Mayo-Danay, Célestin Tabouli, a rencontré le ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt, le 23 février 2021.

Aussi, cette rencontre avait pour autre objectif, «de préserver cette richesse traditionnelle qui tend à disparaître dans certains contextes», rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 24 février 2021.

Pendant cette rencontre, «l’hôte du ministre a évoqué ses projets culturels, notamment la construction d’une maison de la culture Toupouri. Se faisant le porte-parole du peuple Toupouri, le député, a aussi demandé la rénovation des chefferies traditionnelles Toupouri», peut-on lire dans les colonnes du journal.

«Dans un tour de la table, les responsables du MINAC présents ont donné leurs avis sur ces initiatives jugées importantes pour la promotion culturelle du Septentrion. Le ministre Bidoung Mkpatt a profité de l’occasion pour saluer les femmes et les hommes Toupouri, qui, malgré l’impact de la modernisation sur leur environnement restent attachés à leur culture», poursuit le journal.

Pour le ministre, cette communauté qui fait la fierté du Cameroun devrait servir d’exemple en termes de promotion culturelle. En parlant du peuple Toupouri, le MINAC s’est également souvenu que ce peuple garde jalousement son code culturel par la danse Gourna, sans oublier le festival Feo Kague encore appelé «Fête du coq».

Au terme de cette rencontre, la direction du patrimoine du MINAC s’est particulièrement engagée auprès de l’honorable Célestin Taboulé, en accord avec la réalisation du projet présenté.

Enfin, «pour joindre l’utile à l’agréable, le ministre a instruit ses collaborateurs d’examiner les doléances émises et de faire le possible à court terme pour accompagner la tenue du prochain festival du coq, et à long terme pour la réalisation des infrastructures relatives à la pérennisation des biens culturels Toupouri», conclut le journal.

Wilfried ONDOA