Denis Emilien Atangana, président du FDC Yannick Kenné
Son président, Denis Emilien Atangana, annonce qu’il a déposé ce jour « une déclaration de manifestation pacifique » auprès des services du Sous-préfet de l'arrondissement de Yaoundé 1er ». Par ce moyen, il entend « exiger la démission du premier Ministre, Chief Dion Ngute, des Ministres qui ont bénéficié des fonds Covid 19 et dont la gestion fait polémique ».
Le Front des Démocrates Camerounais (FDC) veut marcher à Yaoundé le 1er Juin 2021. Denis Emilien Atangana, le président national de cette formation politique annonce qu’il a déjà pris des dispositions dans ce sens. « Le Front des démocrates camerounais(FDC) a déposé ce jour une déclaration de manifestation pacifique auprès des services du Sous-préfet de l'arrondissement de Yaoundé 1er », fait-il savoir dans un communiqué publié en début d’après-midi. Il fait savoir que ladite manifestation vise à demander la démission du premier ministre et des ministres impliqués dans le scandale des fonds Covid-19.
Son parti invite « la société civile et les partis politiques conscients qu'une crise sanitaire aussi grave comme le covid-19 ne saurait faire l'objet d'enrichissement des autorités sensées servir et protéger le peuple Camerounais » à la « marche pacifique et républicaine » prévue sur le trajet dispensaire Messassi – services du premier Ministre.
Dans le communiqué du 22 mai 2021 relatif à cette manifestation, le FDC qu'il affichait son intention d’organiser des marches pacifiques à compter du 1er juin 2021, « pour exiger la démission du premier Ministre, Chief Dion Ngute, des Ministres qui ont bénéficié des fonds Covid 19 et dont la gestion fait polémique ». Cette formation politique soulignait la nécessité de « débarrasser » le Cameroun des ennemis de la République et lui redonner une autre image.
Le FDC estime que le silence et l'inaction des Camerounais constituent une caution au crime économique, génocide humanitaire, et une hypothèque de l'avenir de la jeunesse "orchestrés par certains membres du gouvernement". Selon lui, les multiples crises auxquelles l’Etat fait face n’ont pas encore vu de solutions satisfaisantes que certains continuent dans une logique tant décriée depuis bientôt 32 ans.
Denis Emilien Atangana ajoutait que « ces marches prendront fin à la démission effective des institutionnels incriminés et la poursuite judiciaire des mis en cause ». Il trouvait « inacceptable et insupportable que des membres du gouvernement sensés servir les populations sinistrées par les effets néfastes de la Covid-19, se servent d'une crise sanitaire aussi grave en abusant de la générosité des bailleurs de fonds et des donateurs divers pour se remplir les poches, par une surfacturation inédite, marchés fictifs, violation de procédures de la commande publique ».
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