Le 17 mars 2020, la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) a décidé de relancer la construction de son siège entamée depuis 8 ans. Un appel d’offres a ainsi été lancé pour des travaux de béton armé, de maçonnerie, de menuiserie bois, de métallique et alu, de peinture, de plomberie sanitaire, d’électricité, de charpente et de couverture, le tout pour une durée de 6 mois.
Pour la circonstance, «La société Guimar, jusque-là en charge des travaux, a été notifiée le 13 février 2020, de la décision du juge de référé de permettre à la FECAFOOT de faire jouer la clause résolutoire dans le contrat d’entreprise signé le 24 octobre 2012 entre les deux parties pour la construction de son siège sis à Warda», indiquait le quotidien national Cameroon Tribune dans son édition en kiosque le 26 mars 2020. À en croire nos confères, «cette clause résolutoire prévoit qu’en cas de manquement à une obligation contractuelle, le contrat sera résilié de plein droit». Sauf que, «l’entreprise a fait appel de cette décision. Le verdict prévu pour début avril, pourrait ne plus être rendu à cette date», renseignait le journal que dirige Marie Claire Nnana
Finalement, c’est le 2 juillet 2020 que la justice camerounaise a rendu son verdict. D’après des informations relayées sur Twitter par Seidou Mbombo Njoya, le président de la Fédération Camerounaise de Football, la société Guimar a été déboutée par la Cour d’Appel du Centre.
«La Cour d’Appel du Centre a rejeté ce 2 juillet 2020, la défense à exécution introduite par l’entreprise de construction Guimar contre la FECAFOOT. La cour a reçu les réquisitions du ministère public ce matin et a mis sa décision en délibéré. Le verdict est tombé avant 10h. La société Guimar avait saisi la justice pour s’opposer au droit reconnu à la FECAFOOT de parachever les travaux de son siège», peut-on lire sur le site internet de l’instance faitière du football camerounais.
La Fédération Camerounaise de Football peut donc sereinement poursuivre la construction de son siège.