Cabral Libii, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCNR), est bien entouré sur le plan de la communication. Dans le cadre de ses activités politiques, il vient de s’attacher les services d’un nouveau communicateur, le nommé William Tonye Bayiha, qui officiera comme « conseiller en communication » au sein de son cabinet parlementaire, renseigne une décision signée du leader du PCRN le lundi 15 février 2021.

Ce journaliste diplômé de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ESSTIC) rejoint une équipe déjà bien étoffée de communicants au service Cabral Libii et son parti. En l’occurrence Armand Okol, le secrétaire national à l'information, à la presse et à la propagande du parti, et Anne Féconde Noah, qui est la porte-parole du candidat arrivé troisième lors de la présidentielle de 2018.

Conflit de compétences ?

Ce trop-plein de communicateurs autour de Cabral Libii, lui-même ayant eu une idylle avec la communication dans une précédente vie, donne à subodorer sur un conflit de compétences, et à laisser croire que les uns et les autres vont se marcher dessus. Que nenni. Dans le job-description, les tâches sont bien réparties, et le tout nouveau a déjà pris la mesure des siennes.

« Mon rôle n'entre pas en conflit avec celui du responsable de la communication du PCRN Armand Okol et celui de la porte-parole du président du parti Anne Féconde Noah. Ces deux camarades ont contribué, avec succès, à faire du parti et de son leader la figure tutélaire de la pertinence en politique que l'on sait. Mon ambition est de parvenir à rendre compte avec sérieux et modestie du travail du député Libii à ses concitoyens », a-t-il assuré dans un message sur sa page Facebook.

William Bayiha a exercé comme journaliste politique au quotidien La Nouvelle Expression, puis à Spectrum Television (STV), avant de s’envoler à Pointe-Noire au Congo, pour une aventure avec la chaine de télévision panafricaine Africanews (pendant d’Euronews en Afrique) qui aura duré cinq ans. A travers son tout premier job en politique, il proclame son entrée dans un métier qu’il a souvent affectionné de l’autre côté de la rive, avant de franchir le pas désormais.