Encore un nouveau rebondissement dans le processus électoral devant conduire à la désignation du prochain président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Selon des informations relayées par la Radio Française RFI, la FIFA a demandé à la FIF de suspendre ledit processus prévu le 5 septembre prochain, et ce jusqu’à nouvel ordre.

A en croire nos confrères «la FIFA pointerait du doigt le climat délétère de la dernière assemblée de la Commission électorale qui n’aurait pas eu l’occasion de reprendre les travaux en toute quiétude. Elle s’était terminée avec la démission du président de la commission l’ancien ministre des Sports René Diby. En outre, la FIFA demande à la FIF de lui faire parvenir d’ici vendredi 28 août plusieurs documents, notamment la liste des membres de la commission électorale ou encore un certain nombre de procès-verbaux. La FIFA veut désormais obtenir une vue d’ensemble du processus électoral, afin de garantir un bon déroulement pour l’élection à venir applicable à toutes les associations membres», lit-on sur la plateforme numérique de la radio française.

Cette décision intervient 24 heures après que la commission électorale a décidé de rejeter la candidature de Didier Drogba, prétextant que les parrainages obtenus par l’ancienne star du club anglais de Chelsea, nécessaires à la validation de sa candidature n’étaient pas valides. Depuis que la décision de la FIF a été rendue publique, le double ballon d’or africain n’a pas encore souhaité s’exprimer sur cette actualité. Ce qui n’est pas le cas d’Eugène Diomande, son directeur de campagne. Interrogé par RFI dans le cadre de l’émission Radio Foot International, ce dernier a révélé que Drogba ne compte pas initier un recours tel que prévu par le code électoral de la FIF, mais envisagerait plutôt de saisir la FIFA.

«Cette camarilla qui a pris la décision ne représente aucunement la commission électorale indépendante. Ce sont des amis réunis autour d’un thé. Le président désigné par l’assemblée générale ordinaire reste René Diby. Faire un recours aujourd’hui serait reconnaitre l’autorité de la chose jugée. On va saisir la FIFA, en s’appuyant sur le fait que de nombreuses recommandations contenues dans le courrier de la FIFA n’ont pas été respectées», avait-il indiqué.