Les manifestants qui avaient quitté le QG de l'opposant Jean Ping avec l'intention de «marcher vers la présidence» ont été dispersés par la police à coup de gaz lacrymogène, rapporte l’AFP.
Le 18 août dernier, l'opposant Jean Ping, qui se revendique «président élu» du Gabon, a demandé aux Gabonais «de se lever comme un seul homme pour marquer solennellement (son) arrivée au pouvoir», franchissant un cap dans sa non-reconnaissance de la réélection du Président Ali Bongo Ondimba il y a un an.
Ce vendredi, des marches ont aussi eu lieu à Port-Gentil, à Oyem (Nord) et Tchibanga (Sud-Ouest), d'après les organisateurs.
Ancien ministre de l'ex-président Omar Bongo, Jean Ping, 74 ans, a toujours revendiqué la victoire à l'élection présidentielle du 27 août 2016 face au fils de l'ancien Chef d'État. La Cour constitutionnelle avait validé la réélection d'Ali Bongo en rejetant le recours de M. Ping.
La première annonce de la réélection de M. Bongo le 31 août 2016 avait provoqué des violences sans précédent dans ce petit pays pétrolier de 1,8 million d'habitants (manifestations, répression, pillages, incendie de l'Assemblée, assaut des forces de sécurité contre le QG de Jean Ping). Plusieurs personnes ont été tuées dans les troubles.