Le Président de la République gabonaise, Ali Bongo, sera investi mardi pour un deuxième mandant de sept ans, après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle, vendredi dernier. Alors que certains Chefs d’État africains parmi lesquels Paul Biya ont commencé à envoyé des lettres de félicitations, Jean Ping, candidat malheureux à la présidentielle avait lancé samedi un appel à la communauté internationale, sans préciser ce qu'il en attend, après avoir épuisé tous les recours légaux au Gabon.

Ali Bongo a été élu avec 172.990 voix (50,66%) devant Jean Ping (161.287 voix, 47,24%), selon la Cour. Son investiture aura lieu au palais présidentiel du bord de mer, a précisé la présidence, sans donner aucune indication sur l'heure et la liste des invités.

Lors de son discours à la nation gabonaise après le verdict de la Cour constitutionnelle, Ali Bongo a appelé au rassemblement en conviant ses concurrents  à un dialogue politique. «La diversité des opinions et des projets qui s’est exprimée tout au long de la campagne électorale et, en dehors, doit être prise en compte. C’est pourquoi, comme je l’ai déjà annoncé, j’entends réunir très rapidement les conditions d’un dialogue politique ouvert à tous ceux qui le voudront. J’appelle donc tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux de la présidentielle du 27 août dernier, à travailler avec moi, dans le respect de nos différences certes, mais animés de la volonté de situer l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de nos intérêts particuliers et partisans», a-t-il dit.