
Le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi du 10 Janvier 1997 fixant les conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers au Cameroun est sur la table des députés depuis la matinée de ce 2 Juillet 2022. Elle a été déposée au cours d’une séance plénière présidée au Palais des Congrès de Yaoundé par le 1er vice-président de l’Assemblée Nationale Hilarion Etong.
Dans son journal de 13 heures, le Poste National de la CRTV a présenté ce texte. La reporter sur place à l’hémicycle rappelle que l’événement de ce matin rentre dans le cadre du processus de modernisation de l’outil diplomatique du Cameroun engagé il y a quelques années. Elle indique que les prestations consulaires servies pourront ainsi être améliorées. .
Selon la journaliste du média public, la nouvelle loi devrait autoriser la digitalisation du processus de délivrance des visas et les nouvelles formes de prestations consulaires. Elle devrait aussi apporter ; ajoute-t-elle, « des innovations majeures dans le processus de délivrance des visas par les missions diplomatiques au Cameroun, les postes consulaires du Cameroun ».
L’on apprend également que la mise en place de cette nouvelle technologie va permettre de centraliser et protéger les données par la plateforme numérique qui sera créée. Elle permettra de contrôler le flux des entrées et des sorties sur le territoire camerounais à travers le déploiement dans tous les point. Elle va par ailleurs garantir une sécurité maximale des documents diplomatiques.
Elle va réduire ou annuler les distances à parcourir et les files d’attentes dans les ambassades par les membres de la diaspora ou les étrangers en quête de documents consulaires. Elle va uniformiser le format des prestations consulaires et faciliter la gestion du travail dans les ambassades.
Pour ce qui concerne les finances publiques, les recettes seront mieux sécurisées vu que le paiement des prestations se fera en ligne sur une plateforme. La nouvelle technologie peut faciliter les voyages à destination du Cameroun et en fin de compte « arrimer le pays aux standards internationaux en la matière ».