Valsero capture d'écran
Le rappeur affilié à l’aile radicale de l’opposition camerounaise commente les récentes sorties anti-Biya de l’écrivaine. Il soutient que contrairement à ce qu’elle déclarait le 19 Décembre, elle a retourné sa veste. Il croit savoir que c’est pour des raisons égoïstes.
Valsero commente les récentes sorties de Calixthe Beyala. Le rappeur étonné du ton de son propos envers le régime de Yaoundé parle d’une Calixthe Beyala qui « s’est fait remarquer par une posture qui a quand même surpris tout le monde ». Il réagit dans une vidéo postée sur Facebook ce 20 Décembre 2022. « Tout le monde s’est regardé. On s’est dit : « ékié, qu’est-ce qui arrive même à la mère-ci? On croit que c’est peut-être quelqu’un qui a piraté son compte. Mais le lendemain, on a encore plein de trucs. Ils disent que le tribalisme a fait ceci. Elle rechute encore : le Cameroun n’est pas une cacaoyère, le Cameroun n’est pas une plantation de bananes… »
Sur le ton de l’humour, le rappeur engagé explique que lui et les autres « combattants » se sont depuis lors mis à guetter et partager les publications. L’opposant allié au MRC de Maurice Kamto conteste à la romancière le droit de parler au nom du peuple meurtri. « Tu n’as pas la légitimité de porter les souffrances des Camerounais vu tes positions antérieures », dit-il, ajoutant qu’il n’est pas d’accord avec elle quand elle dit que 90% de la population s’aligne sur sa position. Il soutient plutôt l’inverse.
« Il faut faire attention Calixthe Beyala. Il faut faire très attention ! Si on est dans cette situation au Cameroun, c’est à cause du mandat de trop », met-il en garde Beyala qu’il accuse d’avoir soutenu ledit mandat. Il l’accuse encore d’avoir « utilisé la justice » pour faire emprisonner Paul Chouta.
Pour lui, « être du RDPC, ce n’est pas avoir la carte ». Plus loin dans l’enregistrement, il se montre sentencieux. «Quand vous allez maintenant bien lire les posts de Calixthe Beyala, vous allez voir dedans de la frustration, de la colère, de l’énervement. Mais il n’ y a aucune indignation, aucune compassion, aucune empathie », soutient un Valsero moralisateur. « Il faut avoir l’honnêteté intellectuelle d’assumer qui vous êtes », lance-t-il à l’endroit de celle qu’il décrit comme « une frustrée du système ». Tout en affirmant que Calixthe Beyala ne pense pas ce qu’elle écrit dans ses posts, il lâche : « tu attendais quelque chose que tu n’as pas eu et tu es énervée ».
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