Cameroun - Indignation: Le RDPC s’insurge contre les actes d’incivisme perpétrés dans la ville de Foumban le 21 octobre 2020

Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 23-Oct-2020 - 10h14   9238                      
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Tensions dans la ville de Foumban droits réservés
Dans un communiqué publié, le 22 octobre 2020, les responsables de la Section RDPC Noun I condamnent les actes de défiance des institutions de la République, et apportent leur soutien à l’autorité administrative du Noun.

La section RDPC Noun I s’insurge contre les actes d’incivisme et de violence perpétrés dans la ville de Foumban, département du Noun, région de l’Ouest, le 21 octobre 2020.

Selon le quotidien Le Messager édition en kiosque ce 23 octobre 2020, le président de section Noun I, Monta Moussa et le délégué permanent départemental du RDPC, Daniel Njankouo Lamère, dans un communiqué publié le 22 octobre 2020, condamnent les «actes d’incivisme, de défiance des institutions de la République et du représentant de l’Etat» organisés par le maire de la ville de Foumban, Patricia Tomaïno Ndam Njoya et les partisans de l'Union démocratique du Cameroun (UDC).

Dans leur communiqué, les deux responsables du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais rappellent que dans la matinée du 21 octobre 2020, des engins de la mairie ont bloqué la circulation sur l’axe principal de la ville. De plus, le marché central de Foumban a été fermé et les commerçants «mus par l’esprit de violence» ont envahi la préfecture de la ville.

Face à ces agissements, la section RDPC Noun I rappelle que «le Cameroun est un Etat de droit». Par conséquent, toutes les institutions doivent se soumettre aux lois et règlements en vigueur dans la République. Le parti au pouvoir condamne donc les actes inciviques, antipatriotiques et antirépublicaines dont la ville de Foumban a été le théâtre et qui mettent à mal la paix sociale. L’élite politique apporte par ailleurs son soutien à l’autorité administrative du Noun et invite les populations du département au calme, «à la retenue et surtout au respect des lois et règlements de la République», peut-on lire.

Pour terminer, poursuit le journal, les deux militants du RDPC, Daniel Njankouo Lamère et Monta Moussa, exhortent les forces vives à être derrière le président Paul Biya, «apôtre de paix et infatigable architecte de la décentralisation et du développement local».

A titre de rappel, les tensions de mercredi dernier trouvent leur origine dans l’ambition de mettre en place une police municipale au sein des communes du syndicat des communes du Noun. Une démarche à laquelle s’est toujours opposé le préfet du Noun, Donatien Bonyomo.

 

Auteur:
Béatrice KAZE
 @T_B_A
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