Le «Réseau des maires sensibles à la malnutrition» regroupe les maires des régions du Nord et de l’Extrême-Nord. Il s’agit des maires des communes de Pitoa, Ngong, Garoua3, Tokombéré, Hina, Gazawa, Roua, Mokolo, Mozogo, Ndoula, Koza et Kousserie. Ce réseau est dirigé par le maire de la commune de Tokombéré, dans la région de l’extrême-Nord, Bouka Tikré.

Selon Patrice Bendounga, coordonnateur du consortium résiliant, qui s’est confié dans les colonnes du trihebdomadaire L’Œil du Sahel, «le réseau des maires sensibles à la malnutrition a pour objectif de donner l’opportunité aux autorités locales de se mettre en commun et de mutualiser leurs ressources pour s’attaquer aux causes profondes de la malnutrition».

Avec ce réseau, poursuit-il, «l’expérience que les deux régions ont en matière de lutte contre la malnutrition pourrait non seulement toucher les autres communes parce que nous travaillons jusque-là avec une douzaine de communes dans ces régions. Donc le travail en réseau leur permettra non seulement de partager les expériences, non seulement de se serrer les coudes, mais aussi d’aller au-delà de ces douze communes et en même temps mettre en place un plan d’action concret de poursuivre cette lutte», a-t-il indiqué.

Une initiative qui tombe à point nommé. Selon une enquête Smart réalisée en 2019, l’Extrême-Nord se retrouve avec un taux de prévalence de la malnutrition aigüe estimé à 5,2% et le Nord avec un taux de 6,2%, informe le journal.