Cameroun – Insécurité : Des armes de guerre en circulation dans la ville de Ngaoundéré

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 14-Jun-2017 - 05h22   9506                      
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Des armes de guerre circulent au Cameroun Archives
En une semaine, deux braquages à la kalachnikov ont été enregistrés dans la capitale de l’Adamaoua.

C’est avec la peur dans le ventre que les populations de la ville de Ngaoundéré vivent désormais. Et pour cause, en moins d’une semaine,  elles ont été témoins de deux braquages à la kalachnikov, une arme de guerre. Une situation qui sème terreur et angoisse alors que les fidèles musulmans sont en plein jeûne du mois du Ramadan.

« Ici à Ngaoundéré, tout le monde sait qu’à l’approche des fêtes comme celle du Ramadan, les agressions se multiplient. Généralement, ce sont les motos-taximen  et les femmes qui en sont les cibles. Mais ce que j’apprends ces jours-ci  ces jours-ci avec les braquages perpétrés avec des armes de guerre comme des Kalachnikovs, fait plus peur »,  raconte Moussa.

A en croire le trihebdomadaire L’Oeil du Sahel du lundi 12 juin 2017, le premier cas a eu lieu dans la nuit du 4 eu 5 juin dernier. Ce jour-là, une bande de malfrats  armés de ces fusils de guerre a fait irruption dans un snack de la ville aux environs de 3 heures du matin. « Ils ont réussi à démonter l’écran qui se trouvait dehors. Lorsque le gardien est arrivé, il sont repartis à bord de leur moto », raconte un témoin.

 Une scène similaire s’est produite mais  en plein jour, vers 14h30min, trois jours plus tard. Cette fois-ci, la cible était la Centrale d’Approvisionnement  en Médicaments Essentiels (CENAME), de Ngaoundéré. Au terme de leur forfait, les bandits sont repartis avec la somme de 4 millions FCFA, rapportés de la banque par le comptable, peut-on lire dans le journal. Un coup dur pour cet organe qui espère que l’enquête ouverte par le commissariat central de Ngaoundéré permettra de mettre la main sur ces malfrats. En attendant, les populations continuent à vivre avec la boule dans le ventre.

 

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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