L’on scrute déjà l’avenir du document contenant les propositions visant à améliorer le processus électoral au Cameroun. 6 jours après sa présentation manquée au public, Hilaire Nzipang, un de ses concepteurs,  a évoqué l’avenir de leurs initiatives sur ABK Radio ce 30 Novembre 2021.  Il croit dur comme fer que les propositions du groupe des 7 partis politiques vont être adoptées à l’Assemblée Nationale.  «La politique est un rapport de force. Hier c’était un seul parti qui revendiquait. Aujourd’hui, il y en a sept.  On a formé un groupe de force. Nous aurons, quand ce débat va s’inscrire, deux rapports de force : celui des conservateurs du parti au pouvoir qui dans le nombre et dans la majorité obèse pensent qu’ils ont la légitimité nécessaire pour pouvoir faire passer les décisions et ceux comme nous qui pensons que, assis sur deux pieds à savoir les parlementaires qui vont le défendre et le peuple. Nous faisons un travail de pédagogie pour le moment. Et nous assurons les  autres que quelque soit le cas cette loi sera modifiée. Nous allons produire les éléments nécessaires, faire tout le lobbying nécessaire et la communauté internationale. Nous allons rencontrer tous els diplomates et également l’Union Africaine pour dire qu’il est temps d’aider le Cameroun pour que ce qui est arrivé à la Guinée, au Mali, au Soudan ne nous arrive pas », a dévoilé celui qui dirige le Mouvement Progressiste (MP) depuis la démission du coordonnateur  Jean-Jacques  Ekindi le 30 Avril 2020.      

Hilaire  Nzipang a aussi dit pourquoi on en parle plus de réforme de tout le système électoral comme au début. Selon lui, c’était dans le but d’éviter de réveiller les susceptibilités au sein du pouvoir. « Nous n’avons pas fait une modification du système électoral, mais nous avons fait une modification du code électoral. Quelle est la différence entre les deux ? Le système en lui a des répercussions un peu plus grandes qui touche jusqu’à la constitution. Connaissant bien la frilosité des gens de Yaoundé, nous avons fat l’économie de cela et nous avons pris le minima qu’est celle du code électoral », a-t-il expliqué.

Revenant sur les critères de choix des partis ayant participé à l’élaboration des idées  contenues dans le  document,  il fait savoir  que ce sont ceux qui ont mené une réflexion sur l’amélioration du code électoral qui ont été associés. Il salue « l’habileté" de Cabral Libii jugée « importante » , l’implication du président de l’UMS  Pierre Kwemo utile pour avoir gagné des contentieux.  « On ne venait pas faire un casting des gens qui se réunissaient, portent les beaux costumes ou pour parler bien français », a-t-il  ironisé.