La première rencontre du Comité technique des experts sur la sécurité et la sûreté maritimes se tient à Yaoundé depuis le 21 décembre 2020. Ce comité regroupe les experts du Cameroun, de la Guinée équatoriale, du Gabon et du Nigéria. Ces pays partagent le Golfe de Guinée, ce qui les oblige à lutter ensemble contre la piraterie maritime.

D’après le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 22 décembre 2020, l’objet de cette rencontre est de réfléchir sur les techniques pouvant «tordre le coup à ces actes criminels transnationaux pour le bien des peuples vivant dans cet espace, le renforcement de la coopération sous régionale, ainsi que le maintien de la paix».

Cette réunion est présidée par le secrétaire général du ministère de la Défense, Saïd Kamsouloum. D’après notre confrère, les experts, les chefs de missions diplomatiques et les officiers généraux des quatre pays ont reçu pour consigne de mettre en place des mesures concrètes et des mécanismes d’évaluation permettant de renforcer les dispositifs opérationnels. Ainsi, «tous ces participants ont réfléchi sur les possibilités d’aboutir à un protocole d’accord de coopération dans le domaine de la sûreté et la sécurité maritimes», peut-on lire.

Interrogé, le secrétaire général du ministère de la Défense, a confié que ledit protocole «pourrait être signé dans les meilleurs délais, une fois que les diligences diplomatiques seront épuisées», lit-on.

Le journal précise que: «la mise en œuvre de ces mesures issues d’une synergie d’actions qui collaboreront à la lutte contre le terrorisme et les autres actes criminels dans le Golfe de Guinée, s’inscrit dans la logique du sommet tenu à Yaoundé en juin 2013. Ce dernier avait alors magnifié la volonté commune d’une gouvernance maritime efficiente dans le Golfe de Guinée, de l’Angola en CEEAC et du Sénégal en CEDEAO», note notre confrère.

Wilfried ONDOA