Une annonce qui tombe comme un soulagement pour certaines des formations politiques qui ont commencé la campagne électorale samedi dernier, 10 Mars2018.
Le Code électoral en son article 284, souligne que l’État participe au financement des campagnes électorales et référendaires. Il s’agit de la prise en charge de certaines dépenses des partis politiques ou des candidats. En effet, la loi de finances de l’année de l’organisation de la consultation électorale ou référendaire, explique aussi la participation de l’État aux dépenses.
La répartition des financements des élections des députés, des sénateurs etc., se déroule en deux tranches d’égal montant. La première tranche servie, après la publication des listes de candidats. Et la seconde, après la proclamation des résultats. Puis, s’en suit la distribution aux partis proportionnellement au nombre de sièges obtenus.
Toutefois, il convient de relever que les neuf formations politiques concernées ont bien dû trouver des moyens pour couvrir les activités qu’ils ont engagées depuis le lancement de cette campagne électorale. Il fallait bien couvrir certaines dépenses liées soit à la confection des affiches, des professions de foi… Chacun y est allé de sa manière. Il s’est agi de part et d’autres des contributions des militants et des candidats à ce scrutin.
C’est le cas au sein du RDPC qui, dans de nombreuses circonscriptions a tenu des réunions pour amener ses militants à mettre la main à la poche pour contribuer financièrement à l’organisation de certaines activités. C’est également le cas dans le SDF, l’UNDP, l’UPC, our ne citer que ces partis politiques.