Cameroun – Récriminations: L’administrateur civil Valère Bessala charge son patron Paul Atanga Nji

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 04-Nov-2021 - 12h27   24656                      
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Valère Bessala capture d'écran
Commentant la dernière sortie du ministre de l’administration territoriale en rapport avec la crise à la FECAFOOT, le leader du parti Jouvence déclare que celui-ci tente de survivre politiquement.

Un administrateur civil critique vertement son patron. L’homme en colère c’est Valère Bessala, un ancien préfet adjoint du département du Diamaré, ancien sous-préfet et ancien inspecteur de l’administration préfectorale dans la région de l’Extrême-Nord. Au micro d’ABK Radio ce matin, il a fustigé la sortie du ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji en rapport avec la crise à la FECAFOOT  mercredi.

« Je crois que le ministre de l’administration territoriale actuel est la pire chose qui puisse arriver à la préfectorale au Cameroun. La gestion du territoire notamment à la tête de ce ministère c’est vraiment la pire chose. Désormais, on peut déjà voir avec ce ministre et peut-être certains autres aussi -ils ne sont pas tous comme cela- que l’incompétence peut désormais avoir un visage dans le gouvernement de la République.  Un ministre de l’administration territoriale n’est pas le ministre des sports. Il n’est même pas la tutelle des associations sportives », a insisté l’invité de l’antenne radiophnique émettant de Douala.

Valère Bessala a poursuivi son commentaire en relevant que ce sont les gouverneurs, préfets et sous-préfets qui sont concernés « au premier chef » par les manifestations comme celle évoquée dans le communiqué publié le 3 Novembre 2021 par Paul Atanga Nji. Valère Bertrand Bessala a dit  ne pas comprendre qu’un  ministre s’intéresse à une réunion tenue en visioconférence, « dans le cloud ». « Nous sommes désormais dans le règne de l’abject et de l’inédit à la tête de ce ministère-là », assène-t-il avant de trouver quelques explications au comportement du Minat.

« Il faut l’en excuser parce qu’en fait il n’a pas le choix. Il faut absolument qu’il survive, qu’il marque sa présence sur le terrain. Pour qu’on sache au moins peut-être qu’il travaille quelque part, que lui aussi existe. Il est donc obligé de se retrouver dans des affaires qui ne le concernent pas », croit savoir le leader du parti politique Jouvence.

  

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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