Le 9 octobre 2020, Cameroon-Info.Net, comme plusieurs autres organes de presse, a publié un article relatif à l’affaire du doctorat professionnel au Cameroun, récemment suspendu.
Un collectif de 28 étudiants, ayant subi cette formation entre 2015 et 2018, menacent de trainer en justice, plusieurs responsables de l’enseignement supérieur. Parmi eux, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur (MINESUP), Jacques Fame Ndongo, Adolphe Minkoa She, Recteur de l’Université de Yaoundé II ou encore Magloire Ondoa, Recteur de l’Université de Douala.
Les plaignants réclament aux autorités sus mentionnées la somme de 126 millions de FCFA représentant les frais de cette formation.
Réaction du MINESUP
Ces articles de presse ne sont pas du goût du MINESUP. Dans un «Démenti catégorique», publiée le 14 octobre 2020, le chef de la cellule de communication dudit ministère dénonce des «articles tendancieux» sans que leurs auteurs n’aient «pris la peine de procéder à la critique des sources».
«… Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement Supérieur informe l’opinion nationale et internationale qu’il n’a perçu aucun franc, relatif au paiement des droits universitaires par des étudiants inscrits dans le cadre du doctorat professionnel, alors en fonctionnement à l’Université de Yaoundé II à Soa», écrit Jean Paul Mbia.
Le ministre rappelle certaines dispositions légales, notamment l’article 67 alinéa 1er du décret de 1993 portant dispositions communes aux universités et les articles 7 et 27 du décret du 17 octobre 2005 fixant les règles financières appliquées aux universités d’État, qui disposent que «la gestion financière des universités d’État fonctionne dans une autonomie managériale, académique et financière, à l’aune de la gouvernance universitaire».
Le Pr Fame Ndongo se montre également menaçant à l’égard de la presse, n’excluant pas des poursuites judiciaires à l’encontre des médias ayant traité du sujet.
Voici le démenti: