Le 16 mars 2021 à Yaoundé, les ministres de l’Agriculture, Gabriel Mbaïrobe, et de l’Elevage, Dr Taïga, ont co-présidé les travaux de la 18^e session du comité de pilotage du programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des pêches, phase de consolidation et de pérennisation PCP-AFOP.

D’après le quotidien d’Etat Cameroon Tribune en kiosque ce 17 mars 2021, les sujets abordés au cours de ces assises portaient «sur la mise en eau de maîtres pêcheurs formés dans les centres de pêche de Bonamatoumbé, Débunsdcha et Londji, l’accompagnement à la structuration des jeunes formés autour de 114 bassins issus des Journées entrepreneuriales. 3500 jeunes ayant participé à ces Journées tenues en 2018 vont être accompagnés selon un modèle d’organisation qui leur convient dans 15 filières. Cette structuration ouvre la voie à la formation de 15000 producteurs en activité. C’est à cet effet que des conventions seront signées avec les radios communautaires, en vue d’informer les participants autour de cette formation».

Aussi, notre confrère affirme que des actions seront menées avec le programme d’appui à la compétitivité des exploitations familiales-phase de consolidation et de pérennisation (PCP-ACEFA). Qu’il sera même organisé en fin d’année 2021, une journée d’excellence visant à récompenser les meilleurs jeunes insérés.

Enfin, pour préparer la pérennisation, «le partenariat avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle sera renforcé avec l’arrimage à la loi portant sur la formation professionnelle promulguée en 2018. Les enjeux de la consolation portent essentiellement sur des centres et écoles rénovés et concernent entre autres, la poursuite de la formation initiale des jeunes, l’accompagnement à l’installation des jeunes formés et des jeunes installés. Il y a aussi la mécanisation des bénéficiaires avec l’amplification de la formation continue des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs en activités. L’amélioration des infrastructures des centres et l’habitat des jeunes. L’amélioration de la lisibilité et de la visibilité des réalisations du programme et la gouvernance entrent aussi en ligne de compte», lit-on.

Wilfried ONDOA