Cameroun - Alerte Santé: De l’antipaludéen COARTEM contrefait en circulation au Cameroun

Par Yannick A. KENNE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 06-May-2020 - 19h46   4714                      
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Du COARTEM original de Novartis Droits réservés
Les laboratoires Novartis, qui sont dépositaires de ce médicament, dénoncent des contrefaçons sur un lot et ont saisi le ministre de la Santé Publique à cet effet.

Un antipaludéen, très usité par les ménages camerounais dans le traitement du paludisme, est victime de contrefaçon. Il s’agit du célèbre COARTERM, des laboratoires Novartis, dont le lot F2261, du «COARTEM 20mg/120mg, comprimés, boite de 30*24», est contrefait et potentiellement manipulé par des individus sans foi ni loi.

Le ministre de la Santé Publique, Malachie Manaouda, a été informé de cet état de chose par les laboratoires Novartis. Il a aussitôt adressé le mardi 5 mai 2020, une correspondance aux délégués régionaux de la Santé Publique, aux responsables des établissements publics et privés de distribution en gros des produits pharmaceutiques, aux responsables des officines de pharmacie, aux pharmaciens des formations sanitaires publiques et privées de toute catégorie, et aux professionnels de santé, pour information sur les caractéristiques de ce faux médicament.

«Les résultats des investigations menées, font état de ce que l’identification des substances actives est négative au spectrophotomètre; le produit contient plutôt du sildénafil et de la ciprofloxacine; le produit original n’est commercialisé qu’en pack de 30 pochettes et non en vrac», inventorie le patron de la santé.

Par ailleurs, Malachie Manaouda instruit les différents responsables de l’industrie pharmaceutique suscités, d’«arrêter la distribution, la dispensation et/ou l’administration puis, procéder à la mise en quarantaine de ce médicament, s’il se trouve dans vos stocks», renchérit-t-il.

Dans un communiqué de presse ce même 5 mai 2020, le patron de la Santé invite toute personne ayant consommé ou étant en possession du lot susmentionné, de ne plus en prendre, et appelle les populations à s’approvisionner dans les officines de pharmacie ou des formations sanitaires agréées.

 

Auteur:
Yannick A. KENNE
 @yanickken39
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