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Au fil des jours, on en sait un peu plus sur ce qui s’est réellement passé dans la nuit du 31 mars au domicile du célèbre producteur de musique Jean-Pierre Saah, au quartier Bonabéri, lieu-dit Texaco-Fokou à Douala.
Selon le quotidien bilingue national Cameroon Tribune qui relaie dans son édition en kiosque ce 2 avril 2019 des informations obtenues de sources familiales, Jean-Pierre Saah a bel et bien été assassiné «par un groupe de sept inconnus».
D’après ces sources familiales, «c’est aux environs de 22h que M. Saah, rentrant à son domicile, est neutralisé par ces assaillants. Lesquels s’y étaient précédemment introduits».
Un cousin de la famille, le pasteur Sadio Lewat raconte dans les colonnes du journal que «vers 22h, sa belle-mère a entendu le portail s’ouvrir et a été rassurée qu’il rentre enfin. Puis elle a entendu un grand bruit, puis un cri, et elle a sursauté de son lit».
Quand la belle-mère descend, «elle est immobilisée par un des inconnus qui lui place un couteau sur le front et lui demande de retourner dans sa chambre et de garder le silence, si elle ne veut pas mourir», relate le journal.
Elle entendra ensuite des bruits de coups. Quelques minutes après, elle est ressortie de sa chambre par les agresseurs qui cherchent les clés du coffre-fort. «Tandis que le producteur est tenu en respect, sa belle-mère va ouvrir le coffre. Les assaillants auraient également fouillé le bureau que leur victime avait chez lui, avant de s’intéresser à son téléphone. Puis ils ont tué Jean-Pierre Saah à l’arme blanche», apprend-on.
Après le départ des assassins, la belle-mère sort donner l’alerte. «Elle tombe sur un jeune homme, qui dira avoir vu un groupe d’inconnus s’en aller à bord d’une voiture». Depuis l’assassinat du producteur, une enquête a été ouverte au niveau de la direction régionale de la police judiciaire à Douala.