Cameroun - Crise économique: Un sommet extraordinaire de la CEMAC à Yaoundé

Par Géraldine IVAHA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 05-Dec-2016 - 13h37   58350                      
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Les six pays de la CEMAC Archives
Initialement prévu en novembre 2016 par le Chef de l’Etat Paul Biya, le sommet extraordinaire de la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale (CEMAC) est envisagé pour le milieu du mois de décembre 2016, à Yaoundé.

D’après Le Quotidien de L’Économie paru lundi 5 décembre 2016, le Chef de l’Etat Paul Biya a envoyé des émissaires à ses paires pour s’assurer qu’ils seront bien au sommet extraordinaire de la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale (CEMAC) qui est envisagée pour le milieu du mois de décembre 2016 à Yaoundé.

Le ministre des Finances Alamine Ousmane Mey était par exemple à Libreville au Gabon en début novembre 2016. Il était quelques semaines avant à N’Djamena au Tchad et à Bangui en République Centrafricaine (RCA). Le ministre de l’Économie Louis Paul Motaze s’est aussi rendu à Brazzaville au Congo et à Malabo en Guinée Équatoriale pour arrêter les modalités de participation de chaque Chef d’État attendu.

Même si la date exacte de la tenue du sommet extraordinaire de la CEMAC est restée secrète, le journal est d’avis que la rencontre aura pour point à l’ordre du jour la situation économique de la sous-région. «Elle n’est pas bonne: la croissance moyenne de la zone CEMAC est prévue à 1,7% en 2016 par la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC). Pis encore: Certains États sont en quasi-faillite comme le Tchad actuellement englué dans un marasme économique dévastateur. Le Chef de l’État camerounais monte au créneau pour sauver ce qui peut encore l’être et encourager les autres pays à s’engager dans les réformes sous la conduite du Fonds Monétaire International (FMI)», révèle le journal.

Paul Biya assume le rôle de «Leader naturel» dans la sous-région. Selon les estimations pessimistes du FMI, le Cameroun affichera moins de 4,8% de croissance moyenne pendant que les autres «tirent le diable par la queue». Selon les conclusions d’une mission du FMI, la sous-région Afrique Centrale a besoin d’être mise sous surveillance. Car, elle risque un décrochage par rapport à son homologue de l’Afrique de l’Ouest.

«Même si la BEAC fait l’objet d’une revue au titre de l’article IV des statuts du FMI, il ne peut être un programme avec elle, mais avec chacun des pays qui la compose», analyse un financier.

Auteur:
Géraldine IVAHA
 @givahaCIN
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